Hormis Nadal un peu à côté de sa terre battue en ce moment, personne en Espagne ne s’émotionne + des tentatives de buzz de notre Noah national en baisse dans nos sondages que du départ de Zapatero + discret que son arrivée. A Madrid, on cache sa joie son Rajoy.
A Madrid, on n’est pas du genre à couper ses propres têtes pour un oui ou pour un non comme des sans-culottes et la Royauté Républicaine (ou serait-ce plutôt la République Royale ?) a l’indignation distinguée. Alors, que Yannick s’indigne entre deux concerts à la Bastille sponsorisés par Bergé et son associé co-propriétaire du Monde parce que #PS préfère ressortir la vieille lune mitterrandienne (pour le coup, le décès de Danielle Mitterrand tombe bien, paix à son âme de militante jusqu’au dernier souffle) du vote des étrangers plutôt que de prendre le flambeau du « legalize cannabis » (que le courant vert de Solférino récemment intronisé se fera un plaisir de porter entre une manif antinucléaire des vieux djeuns du temps d’Hiroshima et un passage de Placé à la TV pour rattraper une bourde de #Joly, une impro de #Duflot ou un sketch de Super Dany), ça en remue à peine une royale sans faire bouger l’autre républicaine et de toute façon les deux ont été gagées sur les marchés financiers pour préfinancer un programme immobilier ou vendues aux créanciers pour payer les surcoûts d’une usine allemande surdimensionnée (c’est comme les bagnoles allemandes, les couillons étrangers achètent rarement le petit modèle de base et les options sont aussi coûteuses qu’inutiles, donc indispensables pour tout bûcheron de vanités) à dessaler l’eau de mer importée jamais assez subventionnée sur fonds européens et branchée sur des éoliennes danoises jamais trop surfinancées par l’aide internationale au développement du Sud. Olé ! (au lait cru ? gros laid cru ? oh! laid ?) dirait Madrid en se demandant s’il était plus irresponsable de financer le banditisme et le terrorisme en légalisant la drogue sans en contrôler le transit sur son territoire ni en encadrer (fiscaliser ?) le commerce comme pour l’alcool et le tabac, ou de soutenir le régime cubain et autres fumeurs de moquettes latinos dans leurs heures les plus sombrement farfelues au nom des saintes Hispanidad et Internationale socialiste.
En Espagne, on assassine volontiers les taureaux, mais on ne trucide pas comme des fous furieux les ours et des loups dans les montagnes et ça ne semble pas empêcher les éoliennes bios achetées à prix d’or de tourner au soleil ou les bergers de faire sécher pour Noël du jambon plus ou moins bio vendu à prix d’or. Alors, que les zélés ; zélus ; zélites ; zhéritiers ; zozos bobios de France s’agitent, entre leurs achats de goji sur inernet pour les fêtes et le serrage de mains vertes sur les marchés bio de Noël, à compter les circonscriptions gagnables les doigts dans le c… nez et à faire de l’agitprop comme au bon vieux temps des trente glorieuses pour obtenir par dérogation des licences de parachutisme comme d’autres de fausses cartes de handicapés pour se garer dans Paris, ça ne dérange pas plus par-delà les Pyrénées qu’une manif anti-corrida à la Bastille ou une déclaration d’Eva Joly sur une TV parisienne par câble (ou la TNT pour les provinciaux qui vivent près d’un relais et qui ont claqué 500 euros pour faire régler leur antenne par un sous-traitant étranger de l’ORTF). Olé ! (oh! laid ? au lait ?) nous dirait ce vieil Hemingway de la part de ses amis de la corrida en buvant un mojito à la santé du vieux (de) Cuba d’une main, en disant adieu aux armes et aux neiges du Kilimandjaro (tout aussi tombées aux oubliettes de notre histoire en crise que les gorilles des montagnes, l’ours blanc sur son iceberg ou le réchauffement climatique dont on causait à Copenhague #COP15 il y a moins de 2 ans, entre autres) de l’autre, et en tenant sa canne à pêche sportive aux espèces marines, ou pas, pour qui sonne le glas, de la dernière.
En Espagne, on fait maintenant des vrais TGV qu’on vend vraiment à des vrais acheteurs qui les payent vraiment et on doit bien encore fabriquer des bérets au pays basque ou ailleurs, mais on a le triomphe modeste et une certaine idée de la solidarité avec les voisins européens de pas trop loin des Pyrénées et presque autant dans la m… crise, ne serait-ce que parce qu’on ne sait pas trop de quoi demain sera fait s’il faut rembourser les dettes ou apprendre à vivre sans subventions. Alors les difficultés de la dernière petite entreprise qui fabrique encore en France, avec ses petites mains pas trop payées et ses vieilles Singer importées par les ancêtres, des bérets pour l’armée française et l’OTAN sous la surveillance du tribunal de commerce de Pau (qui fait plus penser, une bonne cinquantaine d’entreprises du même genre ayant déjà passé l’arme à gauche, au croque-mort et ses vautours dans un Lucky-Luke qu’aux Speedy Gonzales médiateurs du crédit ou de la sous-traitance ou autre Zorro parapublic des PME-PMI qui arriverait à temps avec les poches pleines ou une proposition de formation financière permanente aux dirigeants, notables et élus du coin qui ne doivent pas être très différents des fossoyeurs de l’emploi d’autres régions folles des grandeurs sur fonds publics et de l’endettement en crédits toxiques remboursables ou revolving après les élections …) avec son dirigeant qui serait parti pour … l’Espagne d’après www.larepubliquedespyrenees.fr ça ne fait pas rire. La fin de jeu à craindre pour le dernier Mohican d’une industrie emblématique et l’adieu à quelques emplois résistant en France faute de vrai combat contre délais de paiement et credit crunch aux #PME #PMI de #France entre autres renoncements comme en 40 (mêmes causes ? mêmes dirigeants ? mêmes effets ?) et quelques insuffisances dans la formation à la gestion et à l’économie avec l’échec de la formation permanente en cerise sur le gâteau, ça rappelle de mauvais souvenirs au pays de Guernica. Quant au coup de pied de l’âne sur le béret du commentateur de la BBC sur l’Euro (zone), ça rappelle plus Goebbels que Laval mais peut-être y a t’il une norme UE assassine sur les bérets à l’action ou un criminel bruxellois de la politique industrielle maniaque anti machine à coudre en France au travail souterrain ? Comme disait Churchill : » la vérité est la première victime de toute guerre », fut elle économique. De Gaulle aurait pu lui répondre « Vaste programme », fut-il (futile ?) électoral. Comme c’est dimanche, ceux qui vont à la messe peuvent faire une petite prière pour l’emploi dans les PME-PMI et mettre un cierge pour les bérets made in France pendant que ceux qui croient au Père Noël espèreront un miracle pour l’emploi ou au moins des promesses de Pôle Emploi en période électorale. Olé ! (se ? nous ?) diraient les fils de Cervantes.
En Espagne, on va encore à la messe le dimanche, alors on ne perdrait pas de temps à pré-commenter comme un emploi réservé de l’ORTF un match OM-PSG qui est au foot ce que la traite d’une vache folle est à une corrida sérieuse ; à s’indigner rétrospectivement contre le système comme un Djeun sans boulot ni logement ni formation correcte ni avenir décent parce que la génération Rolex-Porsche-Truffes-Autobronzant a vendu notre 1% aux pays émergents et aux communistes chinois la corde pour pendre nos emplois et l’avenir de nos djeuns ; ou à discutailler des élections chez notre ami le Roi voisin parce que ça fait longtemps qu’on a compris que les révolutions du jasmin sentent un peu le bizarrement compliqué, voire l’inquiétant pour la démocratie souriante et féministe au Sud, que la zone franche de Tanger sent aussi franchement la délocalisation subventionnée que les parcs industriels de Casablanca gérés par les uns ou les autres y compris ceux qui représentent en principe les intérêts économiques d’un pays officiellement AAA et défenseur de sa compétitivité et de ses emplois, voire l’inquiétant même si on peut faire semblant de croire que délocaliser français au Maghreb est aussi malin que sous-traiter allemand en Europe de l’Est, et que les vacances et autres riads à Marrakech avec parking pour 4-4 et limousines made in Germany sentent méchamment l’exil fiscal, voire l’inquiétant même si Luc Ferry a promis de ne plus en parler pour pouvoir recommencer à faire la promo de ses bouquins à l’ORTF … Olé ! (se ? nous ?) ferait dire don Quichotte par Sancho parce qu’il a plein de nouveaux moulins à combattre et pas le temps de s’occuper des Gaulois qui sont dans la m… peine et l’ont bien cherché et voteront bien entendu comme d’hab’ pour les professionnel(le)s de la politique politicienne pour y rester (quant à la blague de l’oiseau dans la bouse de vache espagnole et du loup des Pyrénées qui l’en sort et le nettoie dans le ruisseau pour … le manger, sa morale devrait être méditée avant de lancer trop d’Eurobonds en croyant au Père Noël sans avoir remis les budgets d’équerre).
©2011 Renaud Favier – renaudfavier.com – musique ! – 27 novembre 2011
Ps : sur les histoires de droit de vote aux immigré, les Espagnols qui ont géré avec une certaine rudesse leur politique d’émigration à l’époque de leur splendeur mais n’en ont pas moins perdu leurs mines d’or et autre vaches, cochons et couvées coloniales grosso modo dés que leur gouvernement n’a plus été co-piloté par des Hollandais sérieusement commerçants ou des Autrichiens efficacement industrieux. Alors ils seraient peut-être un peu moins péremptoirement autonomistes que les souverainistes gaulois (ou les indépendantistes basques, mais c’est encore une autre histoire, ou pas) et un peu moins électoralement opportunistes que les solférinistes parisiens mais c’est un sujet qu’ils savent compliqué parce que leurs citoyens à eux aussi votent n’importe comment selon le(s) sens (le prix l’essence ?) du vent, les désirs d’avenir de changement, les éléments de langage et autres promesses ou les indignations majoritairement médiatisées. Olé ! (se ? nous ?) diraient-ils sur ce sujet aussi, mais moins par certitude d’avoir raison ou d’être dans le bon sens de l’Histoire que par réflexe conditionné et parce que leur équipe de foot a (ingéré ?) la potion magique sans avoir trop intégré de diversité. Ach, Olé ! l’immigration ; l’intégration ; l’éducation ; la prostitution la discrimination, gross Malheur au Club-Med (se ? nous ?) dirait un émigré allemand retraité sur la Costa Brava s’il était travailleur pauvre genre VW Golf ou Polo, retiré à Ibiza s’il était noceur mais pas trop bosseur genre petite Mercedes ou BMW d’entrée de gamme sans les options trop chères qu’on fait juste pour les gogos étrangers, en villégiature à Marbella s’il était golfeur genre Audi Carlon ou Porsche Sofitel avec les sièges en cuir et les quelques options incontournables que les subventions européennes ne peuvent plus aussi facilement financer dans les pays club-med même les gros gogos européens ne pourront bientôt plus s’endetter sur le dos de leurs mômes en AAA pour s’offrir mais c’est pas trop grave parce qu’avec tous les anciens communistes qui deviennent riches et tous les anciens pauvres qui deviennent nettement moins pauvres, c’est pas demain que les caisses de retraites de BMW et Daimler vont faire faillite ou que les dividendes de Porsche et BMW vont baisser, surtout que comme les Allemands sous-traitent intelligemment dans leurs pays clients plutôt que de délocaliser comme des lapins crétins dans les pays sans un rond, leur colonisation 2.0 à eux est partie pour durer sinon mille ans comme en rêvait l’autre malade autrichien, plus longtemps que feu l’ours Melba, mal lâchée du mauvais côté des Pyrénées et assassinée pour délit de sale faciès ou de langue étrangère.
C’est fini pour aujourd’hui parce que c’est l’heure de la messe et des tapas du dimanche.
Mais, en Espagne, il n’y a pas que des indignados et des toreros, il y a aussi des twittos.














































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