Encore un coup de canif dans le grand bleu des rêves de parenthèses enchantées et autres mondes meilleurs sur terre et mer avant d’aller aux cieux voir ce qui s’y passe (ou pas), avec le procès d’une des expérimentations scolaires émouvantes du XXe siècle : l’Ecole en Bateau.
Déjà qu’on avait cru comprendre que la mer ne chérissait plus tellement le Français tenté d’essayer être un peu libre entre une marina aussi imposée et contrôlée que n’importe quelle autre niche, fiscale ou pas, et une grande bleue infestée de pirates, de yachts et/ou de déchets selon les itinéraires choisis par les descendants des Cartier, Moitessier, ou Tabarly (entre autres) …
Déjà qu’on savait que « Le Grand Bleu » finissait sur une musique triste …
Déjà qu’Antoine faisait un peu moins rêver, dans ses publicités TV pour lunettes, que quand il avait mis les voiles.
On ne commente pas une décision de justice, surtout quand on ignore à peu près tout du sujet, encore moins un procès en cours, surtout quand on n’est pas du tout concerné personnellement, mais on peut quand même twitter que déjà que le futur s’annonce compliqué, ça gave gravement que même nos plus jolies vieilles cartes postales tournent sépia foncé.
Renaud Favier – 6 mars 2013 – Café du matin à Paris
PS : Enzo, dans la séquence d’ouverture du Grand Bleu : « … alors, il va bien le petit Français ? … »