Avant on (se) disait que François Hollande avait un sens de l’humour de bon potache, qui compensait son physique ordinaire, une intelligence moyenne, et des diplômes normaux pour un petit bourge ayant fait HEC parce qu’il ne savait pas compter, puis ENA parce qu’il ne voulait pas bosser.
Et de fait, il était amusant, voire assez convaincant comme humoriste « vu à la TV ». Mais c’était avant, quand on disait « La Corrèze avant le Zambèze ». Maintenant, on rigole en (se) racontant de « La baise après la Corrèze ».
Tout le monde ne le trouvait pas irrésistiblement drôle, mais on devait lui reconnaître un vrai talent de vieux fonctionnaire comique chauve pince-sans-rire, genre tour extérieur pantouflé volontaire à Solferino ou corpsard resté très longtemps à la Cour des Comptables et connaissant toutes les bonnes blagues de Bercy de depuis 4000 ans et plus.
Mais c’était avant son changement, avant que sa promotion social(ist)e comme Corrézien de secours, préféré par défaut et sur un malentendu, ne lui file la grosse tête derrière ses lunettes, et que son sens de l’humour potache ne devienne franchement militanchiant, puis carrément hiérarchiant.
Et maintenant, comme les seuls ministres (contraction de « militant » et « sinistre » ?) un peu rigolos de son armée mexicaine de collaborateurs de campagne récompensés sont celui qui roule en Solex pour promouvoir la marque France chez les syndicalistes et celui qui dragouille dans les amphis pour oublier qu’on ne rencontre que des gens moches et des vieux rapaces quand on s’occupe de fric, Pépère Hollande joue au collégien comme eux, sans se préoccuper du « qu’en dira-t’on ».
Apparemment, ça l’amuse de jouer au (plus) c… (honni soit qui pense qu’il est au fond du trou).
Et si on pouvait (encore) sourire de tout avec tous les c…, on penserait fort que c’est une médiocre blague antisémite, d’avoir pollué le week-end avec de la com’ sur ses queutages buissonniers en garçonnière de mafieux intermittent du spectacle, alors que l’ancien chef d’état d’Israël décédait officiellement.
Mais les gens vraiment normaux confrontés aux crises économique, sociale, identitaire, tout ça, ça ne les fait plus trop rigoler, maintenant, même si ça faire sourire jaune au comptoir de se raconter que c’est le changement, que le petit gros s’envoie en l’air avec des femmes mariées comme du temps des Bronzés, et que pendant qu’il va-et-vient sur sa vieille mob’ du temps où le Club Med’ était à la mode (honni soit qui pense qu’il vaut mieux dormir sur la béquille que se ridiculiser à l’heure du laitier en dérapant à Cyclosolex sur une peau de banane au retour d’une baisouille de prostatique avec encore une figurante de plus de 40 ans), au moins il n’enc… pas les Français.
Allez les enfants, réconciliez-vous, les vacances de fin d’année et la baisouille saute-au-paf au kg courant Club-Med sont finies, maintenant, il faut se remettre au taf, lâcher le paf (et ce serait bien que les journalistes et consommateurs du PAF regardent ailleurs), dialoguer social(ist)ement, et prendre le café de la paix.
Y’a pas d’soleil, y’a d’l’ananas …
Renaud Favier – 13 janvier 2014 – Facebook Café du matin à Paris – LinkedIn
Bonne Année 2014 à tous, même ceux qui sont priapiques en dehors des heures du café du matin, ceux qui vont encore en vacances au Club Med’ (pour la drague et la zique à l’oeil, y’a internet, maintenant), et à celles et ceux qui manquent d’humour potable.
Restons cool ces temps compliqués, et bon tout vers un avenir serein sous le soleil.
Bonus : L’amour ne devrait pas vieillir http://www.youtube.com/watch?v=Pp4n06bEzLk
Bonus 2 : C’était mieux, avant, l’hiver http://www.youtube.com/watch?v=c_w7P0_RK1Q
Bonus 3 : Les vieilles vedettes, bof … http://www.youtube.com/watch?v=ceYi6ieoSWM
* * *