Franchement, si on doit tous se voler dans les plumes et lancer des campagnes multimédia d’empapaoutages de mouches avec manif dans les rues, bataille de courrier des (é)lecteurs dans Télérama et Madame Figaro, épidémie de twits agressifs et posts facebook assassins, et sortie du formol des 2B3 du politicosme parisien (Boutin, Barjot, Beigbeder) à chaque fois que les Tanguy socialo-libéro-ballot-hollandistes qui jouent à la poupée avec la République drapés dans l’onction de 51% de suffrages en mai 2012 suivis d’un Fukushima de parachutes roses au parlement enlèvent un haut en lieu public, écartent un bas le temps d’une commission à l’air libre, ou manquent de classicisme dans le choix des positions, on n’a pas fini de se faire des cheveux blancs et d’entendre piailler en(tre) Français sur les écrans.
Alors que la démocratie, d’abord personne n’a vraiment de meilleurs suggestion depuis que Churchill a résumé la situation avec un humour tout britannique (« le pire des systèmes à l’exception de tous les autres ») et que George a clôt le débat (« What else ? »), ensuite, c’est plutôt sexy quand il ne s’agit pas de déblatérages verbeux de politichiants, d’embouteillages des croisements sur les marchés en saison de priapisme électoral, ou de sabotage des repas de famille (honni soit qui pense qu’entre les décompositions générales des familles, l’envoi ad patres du concept de bon père de famille, et le dégroupage des repas y compris pour les baptêmes et les mariages, l’hypothèse d’une engueulade générale autour d’une bonne table devient très théorique, limite virtuelle. Heureusement qu’on a inventé Twitter et Facebook pour ça.
Alors que l’avantage avec la démocratie, c’est qu’en principe la roue peut tourner sans attendre un millénaire ou la chute d’un mur de béton, la descente de LSD des uns ou la sortie du lit des autres, l’éveil des abstentionnistes mous du bulletin et protestationnistes stériles durs de la feuille, ou le coucher des vieilles lunes et soleils vermoulus. Que le guidon change de mains de temps à autres, que demain sera un autre jour où pédaler sous le soleil, et que tant qu’il n’y a pas mort d’hommes, de quelque genre que ce soit, on peut faire demi tour .
Quant à la théorie du genre qui fait le buzz maintenant en franchouillard(h)ol(l)and(e), c’est comme le jambon-purée à la cantine, l’odeur du plateau de fromage aux banquets républicains, ou le bruit des cloches d’église ou de vaches à la campagne, il y a des parisiens qui n’ont que ça à faire le week-end que de s’indigner et de casser les pieds à tout le monde en agitant leur langue face micro pour exister sur les plateaux de radios communautaires et chaines TV que personne ne regarde jamais, d’encombrer les marchés pour refiler leurs tracts que tout le monde jette au mieux dans une poubelle, au pire entre un stand de brocoli bio et une échoppe de crêpes roulées sous les aisselles, et un happening sur les dernières voies de circulation automobile pas réservées aux bus, aux vélos, aux radars pédagogiques ou aux piétons qui feraient mieux d’être à l’école, au sport ou dans une bibliothèque, avec panneaux et hauts-parleurs à éructations pour, contre, ou pas, ou le contraire, ou whatever works, entre les point de rendez-vous before et after des apéros facebook organisés à la Bastille ou dans tout autre coin avec des bistrots ouverts le dimanche par les ministères et autres usual suspects de l’agit-prop à Paris et grandes banlieues. Du moment que les mômes apprennent un peu d’anglais à l’école et un peu d’esprit critique en famille, ça ou une autre lubie des politiciens des syndicats de l’éducation nationale avec circulaires d’application imprimées par des imprimeurs politiquement amis sur du papier importé par des PME politiquement amies, matériel pédagogique made in China dans des joint-venture de délocalisateurs amis importé par des PME amies (comme les sex-toys de l’élue EELV du 13è arrondissement qui avait quand même dû démissionner à cause d’un compte en Suisse suspect juste au moment où Cahuzac mentait les yeux dans les yeux pour protéger ses amis), et séminaires de (dé)formation des maîtres en hôtels appartenant à des amis politiques et/ou politiciens …
Ces politiciens nous prennent vraiment pour des illettrés sans rien entre les jambes, ni entre les oreilles. Ne comprennent-ils pas, avec tous leurs diplômes de lauréats de grands oraux, leurs implants capillaires et neuronaux, leurs sonotones, gros sabots et lunettes de myopes, que n’importe quelle blonde avec des yeux, des mains, et une carte de (é) lecteur dans une bibliothèque pas trop politisée, peut lire dans leurs manèges et (bonnes ou mauvaises) intentions comme dans un livre ouvert, si elle ne passe pas trop de temps à manifester ou déblatérer du mauvais côté des caméra, des micros ou de l’écran TV ?
Enfin, ce que j’en twitte … du moment que les filles ne se mettent pas à faire pipi à côté du toilette comme tout le monde, que personne d’un genre ou l’autre ne m’interdit trop de manger, lire et faire ce dont j’ai envie, et que quelqu’un dans la famille étendue, recomposée, décomposée ou whatever works, sait repriser les chaussettes, faire une mayonnaise, et installer une wifi-box …
Byzeway, si on est vraiment du style pas content en France, on est libre d’utiliser son droit de vote autrement qu’en godillot ou en râleur stérile, et/ou de faire sa valise et d’emmener femme(s) et enfant(s) dans un pays amateur d’autres genres de beauté, plus (ou moins) classiques, ou pas.
Renaud Favier – 1er février 2014 – Facebook Café du matin à Paris – LinkedIn
Bonus : Qu’en disent les psychiatres ? http://www.youtube.com/watch?v=obun13jLnYw
Bonus 2 : Qu’en dit-on au Gay Paris ? http://www.youtube.com/watch?v=rjntXrKiy_c
Bonus 3 : Tant qu’il y aura des femmes http://www.youtube.com/watch?v=i131QT_IpDs
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PS : Si on projetait Tootsie à l’Ecole ? http://www.youtube.com/watch?v=i6t_RGHnOf4
PS 2 : Et « Les Bronzés 3 » à Solferino ? http://www.youtube.com/watch?v=VxIEZpy7qyI
PS 3 : Et « Some like it Hot » à l’UMP ? http://www.youtube.com/watch?v=HMiHoI5d8Po
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