C’est pas qu’il était parfait, ce Pépère : il a passé l’essentiel de sa vie de militaire à glander, et de sa vie de politicien à traverser des déserts loin de Paris, à abandonner des bouts d’Empire et les citoyens française y afférents, ou à claquer des portes et laisser des chaises vides …
… ni que le vent de l’Histoire de France et alentours (jusqu’aux Nouvelles Frances des Amériques que ses lointains prédécesseurs avaient abandonnées même s’il a pu rêver le contraire quelque heures, un jour au Québec …) lui ait laissé toutes les chances à ramasser sans se baisser comme des cuillères en or dans les saladiers de caviar ou de poudre aux soirées parisiennes chics des exemplaires de maintenant de tous genres et bords (et perso je trouve Pompidou plus marrant) …
… mais faut quand même bien reconnaitre qu’à part Bonaparte (Napoléon, c’est encore otchoz, il était malade, et entouré de vieux, d’incapables ou de traitres, ça ne pouvait pas marcher comme l’avait d’ailleurs bien pressenti sa mère), Mongénéral était assez nettement au dessus de tous, et on n’a pas souvenir d’avoir jamais vu passer de patriotes imparfaits plus convaincants à la direction générale de notre petite société anonyme à irresponsabilité illimitée.
Bravo, et merci Charles.
Merci pour tout (et tous, et touça-toussa, et même ce qui fait encore tousser certains).
Renaud Favier – 18 juin 2014