L’histoire de France, depuis qu’on fête la prise de la Bastille le 14 juillet, c’est un peu toujours pareil : le pays se noie, y’a des mecs qui se croient plus malins que les autres qui promettent une révolution en chantant pour ralentir le naufrage, mais qui le sont juste assez pour se faire (ré)élire (en promettant ceci à ceux-là, cela à ceux-ci, du changement, ou le contraire, ou vice-versa, enfin ce qui permet de gagner en fonction des sondages, de la carte électorale et du code des marchés publics) et ne surtout rien changer parce que même si un politicrate plus prudent que les autres a fait abolir la peine de mort pour être sûr de toucher sa refaite de fonctionnaire politicien, le changement, les réformes, l’égalité, la légalité, la liberté, tous ces trucs d’intellos que la France vendait aux étrangers avant de ne plus exporter que ses cerveaux les moins fonctionnaires et ses bras les mieux formés, c’est des trucs à finir en exil en Irlande comme Mongénéral au triste mieux (?), au bout d’un flingue au bord d’un canal comme Bérégovoy au plus fatalement abrupt (?).
Ceci twitté, faire semblant de vouloir réformer, que ce soit les territoires, des professions réglementées, ou tout autre toussa touça, ou de l’orthographe, c’est distrayant pour les électeurs restés très jeunes d’esprit, et amusant pour les politiciens en stage Ena à l’Elysée (ou ailleurs).
Et puis ça fait écran de fumée, parce que tout le monde n’a pas la chance d’avoir des bombardements pas sans pyromanes, des invitations au conseil des sinistres avant l’échappée d’EELV, ou des incendies permanents jamais perdus pour tout le monde.
On peut bien entendu en (sou)rire, surtout si on n’est pas très con…cerné.
On peut en faire des jeux drôles, et même de bons jeux de maux : par ex, avec #France et « cancre », on pourrait créer « Francre », pour changer un peu (en Allemand, on traduirait en « Frankreich », même pas besoin de mettre au pilon les formulaires à Bruxelles …).
Et avec « réforme » et « technocrate », on ferait « réformocrate » (ce qui n’aurait pas que des désavantages, parce que la décentralisation des bar(b)on(ne)s, c’est un mélange de féodalisme et d’agitation de langues mortes …) pour faire avance le schmilblik.
Sinon, y’a la méthode « zozo » …
Amüsich, nicht ?
Renaud Favier – 17 juillet 2014
PS : M… à la bande à Ubu ! http://www.youtube.com/watch?v=FznOszLTsfg