Les bonnes années, « un âne pisse du bon vin » selon l’adage.
Mais si le ciel est d’humeur à pourrir un millésime, il faut un vrai talent, un terroir chanceux, et/ou un micro-climat très heureux pour ne pas sortir une piquette.
Est-on en route pour une année buvable à Paris et orbi (honni qui « Buvez, ceci est mon sang, et le vôtre, et celui des vôtres, et celui des autres, et celui des leurs, ainsi bien sûr que celui de la terre et de toutes les créatures plus ou moins vivantes d’hier, maintenant et plus tard … » y penserait) ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il faut de l’humour aux vignerons (et aux amateurs), ces temps-ci.
Renaud Favier – 29 juillet 2014
PS : un truc, pour réduire les risques d’année(s) pourrie(s), avec ou sans amour, humour et toussa-touça dont on ne peut garantir la disponibilité en cas d’aléa météo, c’est le respect des vérités d’éviter qu’il y ait trop de gens stupides ayant le vin (vain ?) et autres euphorisants dangereusement mauvais (inversement, essayer de faire en sorte que le plus de gens possible soient à peu près correctement éduqués, et ne pas inciter les moins pires à s’exiler pour trouver du job, du vin ou un environnement sociétal vivable pour quelqu’un de normalement civilisé, raisonnablement travailleur, et pas trop lapin-crétin), mais pour ça, il faut une éducation, nationale ou pas, en état de marche, pas trop à côté de ses pompes … no comment sur les classements PISA de la France, la notation sur 22 ou 24 pour que les QI niveau TV/Beuh/Foot/JeuxVideo/Diesel aient le bac avec mention, et les réformes scolaires aussi délirantes qu’incohérentes et politisées. Sinon, si on file des diplômes de l’ena et d’HEC (ou autres parchemins assurant à des gamins gâtés de 25 berges de diriger ce qui est encore une puissance mondiale membre du conseil de sécurité de l’ONU en surfant confortablement sur les canapés dorés de la République jusqu’à leur mort) à des demi-demeurés incapables de faire une compta d’honnête père de famille sans confondre intérêt général et plaisirs particuliers, croyant que François Premier a été élu en 1981, et prenant les Français pour des tarés aussi tordus que leurs politiciens abonnés aux piscines de Marrakech et au TGV Paris-Genève, aussi bosseurs et exemplaires que leurs élus/élites Rolex/Audi/Truffes/Stupéfiants (tiens, ça fait « RATS »…), et aussi culturés que leurs footballeurs et autres intermittents de spectacles populaires, ça ne peut pas trop aller vers le mieux … Il faudra peut-être bientôt choisir le moindre de deux maux, pour éviter de devoir vomir une lie toxique : qu’une France tarée et délirante soit reprise en main avant le temps des soins palliatifs par une Allemagne/Europe à la démocratie raisonnablement efficace et apaisée quand le moment viendra, ou qu’elle se remixe l’amer millésime du début des années 40 où elle fut prise en main de fer (les mains de maintenant pouvant être totalitaristes étrangères, intégristes sans nationalité, et/ou collabos françaises, whatever works en cocktail ou pur mal quand ça tourne vinaigre ) … Il faudrait éviter de créer plus ou moins volontairement (non, les gens qui ont choisi le Front Populaire en 36 ne sont pas seuls responsables de 1940-44, mais les bienpensants de maintenant devraient réfléchir un brin avant de filer des leçons à tout le monde, surtout la génération tchatche qui détruit à vitesse grand V une économie, un contrat social et une société qui est encore parmi ce qu’il y a de plus vivable sur cette planète) les conditions imposant à une communauté de faire émerger des « Jean Moulin » pour tenter de sauver les années à venir … Lieber Merkel (et/ou Bruxelles) als Hollande (et/ou ses féodaux) … si on ne veut pas foncer en klaxonnant vers des années en « isme » (déjà qu’il est à peu près inévitable, sauf guerre nucléaire en Asie, émergence de nouvelles technologies de rupture en Europe sans récupération immédiate aux USA et/ou dividendes envoyés en paradis fiscaux, et découverte d’une énergie gratuite, que l’âge d’or genre Trente Glorieuses, santé pas chère en tant que de besoin, sécurité assurée pour à peu près tou(te)s, liberté de circulation en France et dans le monde sans trop de zones interdites ou inabordables, et retraites confortables pour le plus grand nombre, soit irrémédiablement derrière-nous, n’en déplaise aux tchatcheuses propagandistes du Parti) et se préparer des réveils pénibles, voire des nervoussebraiquedaonnes.