Les gens de 1970 ont entendu à la radio un chêne tomber à Colombey-les-deux-Eglises, loin des jardins à la française des palais parisiens trop petits, emportant une vision du monde, une volonté de liberté pour l’Europe, et une certaine idée de grandeur pour la France.
Ceux de 1989 ont vu à la télévision le mur de Berlin s’écrouler, enterrant les morts-vivants du socialisme d’à l’Est de l’Alsace-Lorraine (ceux d’à l’Ouest de Strasbourg s’agitent encore dans les cimetières d’illusionnistes de Paris, ses petites et grandes banlieues, et poussières de République).
Ceux de 2014 regardent PSG-OM sur tablette, et twittent sur Nabilla tout en surfant sur facebook entre des vagues de propagande simplette pour militants, groupies de Zombies et autres supporters, et des tombereaux d’intox pour ados et adultes aussi mous du bulbe que du genou.
A chacun selon ses mérites …
Renaud Favier – 9 novembre 2014
PS : sinon, quelqu’un sera le cinq cent millième e-lecteur du blog café du matin à Paris, ce 9 novembre autour de minuit, vraisemblablement sur le continent américain compte-tenu du décalage horaire, à moins que ce soit un(e) couche-tard européen(ne) ou un(e) lêve-tôt d’Asie.
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Renaud Favier – 9 novembre 2014 jkh
alors alors c’est qui le gagnant ? 😉
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