Une banque centrale est à l’économie réelle ce qu’une tondeuse à gazon est à une pelouse, quelque chose qui ne fait pas de miracles si l’herbe est mauvaise, la météo pourrie et/ou les gens et dirigeants des incapables sans humour, mais qui peut aider à fleurir et grandir en beauté.
Une banque centrale efficace gérée par des gens compétents et sérieux dans l’interêt général à long terme sans trop de corporatisme, de démagogie ou de bidouillages, comme celle de la Suisse, c’est utile pour l’emploi, la croissance, la compétitivité, la prospérité, toussa-touça dans la guerre économique …
Une banque centrale sans états d’âmes, mais relativement prévisible genre la Federal Reserve des USA, c’est bon pour la compétitivité de la zone Dollar, sinon pour tout le monde …
Une banque centrale comme la BCE, c’est un peu comme l’équipe de foot du Brésil : si la mosaïque d’intérêts divergents, de joueurs égoïstes et d’idéologies antagonistes est fondue dans un moule pas trop tordu en vue d’objectifs pas trop surréalistes, ça peut marcher (sur un malentendu, monsieur Dusse ?).
Ce qu’on espère en Europe …
Ce qu’on croit à Paris …
Ce qu’on craint à Berlin …
Ce qu’on critique à Londres …
Ce qu’en pensent les Chinois et autres gens qui bossent sans trop de temps à perdre …
Ce qu’en twittent les Cassandre de partout et les extrêmistes d’à gauche ou droite …
Ce qu’en suspectent les alter et autre surfeurs des vagues protestationnistes populaires …
Ce qu’en disent ses ex-collègues de Goldman Sachs à Super Mario …
Ce que j’en dis, sans rien en (mé)dire …
Le Quantitative Easing, c’est pas qu’on n’y croit pas, c’est qu’on n’en attend rien …
Reno – 23 janvier 2015
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