On peut survivre sans rien à lire de Bretecher, mais ça coûte une petite fortune en clopes et cours de yoga pour compenser …
C’est aussi triste qu’une partie de jambes en l’air sans romantisme …
Aussi excitant qu’une auto-manucure en solo devant la télé …
Aussi frais qu’une permanence du dimanche matin aux alcoolos anonymes, une journée d’université d’été chez les supporters d’un parti politicien, ou un rendez-vous chez le dentiste …
Aussi stylé qu’un gloussement de Bachelot face caméra, qu’un grognement d’Aubry en comite d’apparatchiks en chef du Parti, ou qu’une blagounette de la la Pen (la vieille, parce que la jeune est du genre qui a avalé un balai de chiotte question humour) en conférence de p(a)resse …
Qu’est ce que ça serait moins sexy, Paris sans Bretecher !
Je dis ça, je dis rien, mais si le délicieux Del Duca du Boulevard des Italiens a hélas fermé, Mona Lisait et Gibert Jeune, entre autres, continuent à solder des masses de bouquins formidables qui méritent bien moins le pilon que plein de daubasses imprimées et papiers ch… en vente à plein tarif.
Reno – 17 février 2015
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