Hong-Kong (et Macao), 1964, furieusement oldschool entre opium (« opioume ») et coq au vin, élégamment prémonitoire d’un monde tournant (encore) gentiment amok entre jonques parfumées et secrets atomiques, so British sauce française en Asie mystérieuse, en bref …
« Jusqu’à présent, j’ai fait ce qu’il convenait que je fisse, maintenant je ferai ce qu’il est nécessaire que je fasse » … tout est dit en excellent français par Paul Meurisse épatantissime et succulemment accompagné d’une tripotée d’acteurs des sixties, au premier rang desquels le truculent Robert Dalban, avec une apparition rustique, forcément rustique, du grand Lino Ventura autour de la 52ème minute. Tout ce qu’il faut savoir sur cette pépite sortie juste avant Les Tontons Flingueurs (et gentiment plagiée par les OS117 récents), dans un délicieux billet du blogueur Vincent Theone http://vincentthe1.blogspot.fr/2006/06/le-monocle-rit-jaune-lautner.html
Merci Youtube, bravo Lautner, Meurisse, et compagnie, pour ces deux heures de petit plaisir roboratif http://www.youtube.com/watch?v=Do9FeaiGep0