André Turcat n’était pas un chanteur, ni un acteur, moins encore un tchatcheur (même s’il a fait un brin de politique, jusqu’à être élu député européen, pour occuper sa retraite, et s’il a eu la gentillesse de participer à pas mal de conférences sur l’aviation en général, sur Concorde en particulier).
C’était un aviateur (style chevalier du ciel du temps de l’ORTF).
Un pilote d’essais (pilote décès, fatalement) génération de Gaulle.
Ce fut le premier pilote du Concorde.
C’était un Français épatant (un « grand », à tous égards).
En fait, c’était LE pilote d’essai, voire l’aviateur français de la seconde moitié du siècle des faucheurs de marguerites (la première moitié fut celle de Santos Dumont -le plus parisien des Brésiliens-, de Latécoère, de Guynemer, de Blériot, de Mermoz, de Saint-Ex etc …).
Qu’est-ce que c’était qu’un pilote d’essais ? Pas besoin de comprendre le provençal du siècle dernier pour suivre …
Qui était André ? Pas besoin d’avoir fait OxBridge pour le comprendre.
See you later, aviator.
Reno – 6 janvier 2016
PS : un joli souvenir de feu André Turcat, et du Concorde, dans le Figaro (qui appartient aux descendants du créateur de Dassault Aviation) http://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2016/01/05/26010-20160105ARTFIG00122-2-mars-1969-les-27-minutes-du-vol-du-concorde-racontees-par-andre-turcat.php
PPS : version courte, en globish, de l’hommage à ce « Grand » de France http://bestcoffeeinparis.wordpress.com/2016/01/06/rip-andre-turcat-1st-concorde-pilot/