Bon, les nostalgiques de l’intersidéral Ziggy objecteront qu’Eivør n’est guère connue en dehors de son village des îles Féroé, mais les amateurs de folk scandinave courant biobocool roots ma non troppo (pas groupie de Bjork et ses chansons pour fan de soja cru au jus d’algue fermenté, quand même) soutiendront qu’elle a déjà fait un concert devant presque 200 passants à Reykjavik (le village capitale de l’Islande, petit pays peuplé comme Orléans et sa banlieue que les alter du monde entier vénèrent comme si c’était l’Atlantide remontée des abysses depuis qu’elle a souverainement décidé de ne pas honorer les dettes de ses banksters fous et de se concentrer sur la pêches aux mammifères marins et aux touristes aux poches pleine de devises amateurs de bains volcaniques), ce qui est vraisemblablement autant que le public habituel de Bowie en début de carrière à Londres, et qu’elle est « fraiche », comme disent les djeuns qui n’ont jamais entendu parler de Bowie sur les chaines Youtube pour goinfres de vidéos débiles auxquelles ils sont ventousés.
Eivør, c’est frais.
Ce n’est pas (encore) les concerts interplanétaires « à la Bowie », mais c’est très frais.
C’est cool, épicétou.
Reno – 12 janvier 2016