J’ai l’impression que le sujet de la 4ème révolution industrielle à l’ordre officiel du jour à Davos, le tout numérique, le Digital uber (user ?) alles, les powerpoint de geeks sur la faillite annoncée du Blockchain ou la déroute prévisible du BitCoin, les ébats (émois ? et moi ?) parisiens sur la loi sur le numérique et le fameux « Operating Systeme Souverain (OSS ? 117 ?) à la française, ça en secoue une sans agiter l’autre des grands du petit (demi ? d’amis ?) monde s’entre-congratulant de groupes de travail discrets en tables rondes youtubées en live, entres coupes de champagne pour éviter la déprime (le Prozac est hors de prix dans les stations de ski, comme le baume du tigre et les Davidoff) et médailles (de ski ?) en chocolat pour se donner de l’énergie (au prix du pétrole, ils feraient mieux de s’offrir du diesel comme les gens « normaux » qui polluent les vallées alpines à la queue-leu-leu avec leurs panzers réglés par logiciel pour rouler en ville et les contrôleurs techniques) pour changer le monde.
Faut dire que l’ordre du jour est encore plus tarte (à la crème de la crème) que d’hab’, on se croirait à un jamboree de TedX de fin d’année, ou un kakaton co-organisé par une chambre de commerce de province et une boite de consultants en (mauvaise) conduite du (non) changement avec des powerpoint piqués sur des Moocs gratuits.
En fait, les gusses (Russes ?) devraient délocaliser Davos à Rio, pour (essayer de) changer (le monde).
Et peut-être changer (de marque) de trucs à fumer à leur université d’hiver (d’hier ?) pour maitres (mettre ?) du monde.
Reno – 22 janvier 2016
PS : ce qui est sûr, c’est que quel que soit l’ordre du jour, le changement du monde ne nous apportera pas le petit déjeuner au lit (in Davos globenglish : nothing like a free breakfast in bed), même avec impression 3D à la BlockChain
PS2 : ce qui est encore plus sûr, c’est que les maîtres du monde en jamboree à Davos n’auront pas répondu aux questions essentielles, à leur ubercérémonie de voeux.