
C. Taubira à l’île de Ré pour l’UE PS en 2014- Crédit : L’Express – c) Xavier Leoty / AFP
Christiane Taubira s’en va.
C’est comme ça.
Elle restera pour longtemps, en tout cas jusqu’à mai 2017, un des honneurs du 1er mandat de François Hollande (pour ses supporters, pas mal de ses anciens amis n’ayant pas trop apprécié son flirt avec les frondeurs et autres Montebourg, ainsi que ses adversaires de toujours, ou plus récents, orthographient plutôt « des honneurs » en un seul mot, voire avec 2 « r » à la place des 2 « n »), et le symbole du mariage pour tou(te)s pour … tou(te)s, particulièrement pour les propriétaires actuels du Monde (la Pravda parisienne du PS, pas notre planète, faut pas non plus les prendre pour plus gros qu’ils ne sont, les BNP -Bergé,Niel, Pigasse- de la PQ parisienne), ainsi que des Inrocks et de Télérama, entre autres, qui feront rédiger quelques épitaphes sympas par leurs salariés paniqués à l’idée de se retrouver sur un marché du travail aussi sinistré pour les journalistes que pour les dentelières de Calais, et une volée de vrais-faux courriers laudatifs par de vrais-faux (é)lecteurs groupies de la dernière caution de gauche « à l’ancienne » d’un gouvernement maintenant à peu près « à la main » de Valls, où les mammouths mitterrandiens font potiches en attendant leur parachutage doré à un conseil de ceci ou cela, tandis que les vrais faux jeunes de la garde rose nommés sur la vague de 2012 se font tout petits de trouille de ne pas obtenir une investiture dans une circonscription « vache à lait » imperdable pour un(e) apparatchik du Parti envoyé de Paris.

Les Inrocks, groupies depuis (au moins) février 2013
N’empêche, ce sera peut-être grâce à Taubira que Hollande arrivera au second tour en 2017 (et gagnera dans un fauteuil face au FN), mais c’est à Nafissatou Diallo qu’il doit son poste de plus vieux stagiaire énachécé (un des seuls, rappelons le, de sa promo et de toute l’histoire des HEC trop paresseux pour bosser ayant fait l’éna pour se la couler douce facile à l’IGF ou la Cour des Comptes parce que le mec qui s’est cogné 2 ou 3 ans de prépa et 3 ans de glandouille à HEC sort toujours dans les premiers de sa promo de jeunes ScPo ne sachant pas compter et vieux concours internes ne voyant plus assez pour lire, à n’avoir jamais trouvé, ni d’ailleurs cherché, de vrai job mais à bénéficier d’un Airbus de service et d’un cuistot de 3 étoiles pour lui tout seul) à l’Elysée.

Crédit : Large
Salut l’artiste (tiens, c’est anagrammesque de « Salut la triste ») !
Reno – 28 janvier 2016