La Geek-économie (en bref, les #StartUp, le #Tech, les pouponnières subventionnées pour gamins sans cravates se prenant pour Zuckerberg sous le regard gourmand de requins en blue-jeans, les apparatchiks souriants du numéricosme, haut-fonctionnaires plus ou moins défroqués et autres pirates de la politique pari-politicienne surfant entre un cocktail du digitalocosme, une conférence « SAM* » et un voyage gratis FrenchTech), c’est comme l’économie normale sans ouvriers (ou avec des ouvriers et des codeurs dans un paradis social bossant 24/7/365 pour la filiale à Hong-Kong ou Singapour d’un sous-traitant taiwananais de boite américaine, japonaise ou coréenne logeant ses profits en paradis fiscal), sauf que les néo-capitalistes de maintenant qui exploitent comme avant des cadres en instance de burnout qui pressurent des stagiaires pas payés et des informaticiens pas tous très malins pour pigeonner des clients d’autant plus irresponsables qu’ils payent à crédit gratuit (ou avec du pognon qu’ils croient gratuit parce que « c’est l’état qui paye », c’est pareil sauf que ça engraisse un peu moins d’aigrefins financiers, ou un peu moins directement) en suçant des subventions ou du crowdfunding sont plus jeunes que les vautours, escrocs et vautours escrocs d’avant le numérique partout pour tou(te)s et croient/prétendent faire de l’économie sociale, voire solidaire, ou même disruptive (sinon verte) …
Mais what else pour essayer de créer un peu de job un tant soit peu économiquement viable, sinon très durable, pour des djeuns d’ici et maintenant #InRealLife au pays des #Frenchonomics réels et de la déconomie mixte dirigée dans le mur en klaxonnant par les bêtes à concours administratifs n’arrivant pas à trouver de stage dans le privé et les partenaires (sic) sociaux (re-sic) les plus archéocrétins du monde ayant l’électricité (rappel : le communisme, c’était -supposé être- les Soviets avec l’électricité, et le socialisme à la française, c’est les syndicats -dits ouvriers et réputés patronaux- avec EDF) ?
Frenchgeekonomics …
Reno – 4 février 2016
*SAM : Société d’Autoadmiration Mutuelle, c’est comme un sous-Davos, mais avec des experts moins vus à la TV, ou un TEdX, mais avec moins d’humour
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