Avant, la propagande à la télé avait tendance à essayer de vous convaincre (les mots ont un sens, et en inversant ces deux-là, ça fait « vaincre-con », pédagogisch, nicht) qu’avaler un peu d’huile de palme chocolatée, se savonner avec un jus moussant bleu, rouler en diesel plus inutilement gros et bêtement rapide que celui du voisin, ou se barbouiller sous les bras avec un godemichet à bille, était l’alpha et l’omega du retour, eu moins intérimaire, au paradis perdu …
Maintenant, la publicité gouvernementale, les réclames de ruches à startupers, et l’office du tourisme plus ou moins économique en France jouent la petite musique du « vous ne trouverez pas mieux ailleurs », non sans raison(s) parfois assez convaincante(s), mais avec un aplomb aussi déconcertant qu’un discours de Montebourg, un sermon de Mélenchon, ou un retournement de veste d’écologiste.
Même les intellos les moins loufoques, cinéastes un tant soit peu exigeants question neurone, et profs (les plus) sérieux de grandes écoles pas trop déconnantes se mettent à délirer …
Heureusement il y a « Frenchonomics » pour rappel(ucid)er* que le Paradis n’est plus ce(ux) que vous croy(i)ez …
Paradis perdus …
Reno – 17 février 2016
* Rappelucider : verbe transitif du 1er groupe signifiant grosso-merdo « mettre le doigt sur un truc chelou et en lever un autre pour signaler que ce serait ballot d’avaler toutes les couleuvres sans le moindre esprit criticaustique juste parce qu’on y a pris goût avec les hoax de facebook et qu’on a besoin et envie de douceur et e-paradis artificiels dans ce #InRealLife de brutes)