« Réconcilier l’économie et le social », vaste programme …
L’économie sociale et solidaire, c’est le nom en français bureaucratique de maintenant (en anglo-saxon, on dit « tiers-secteur ») pour parler des gens qui ne sont ni fonctionnaires, ni dans l’économie réelle, ni dans les startup « normales », ni intermittents du spectacle, ni exclusivement chômeurs. En gros, ça va des Associations locales aux ONG globales, c’est incontournable, et plutôt frais alors que le numérique et quelques autres contrariétés disruptent gravement l’emploi canal historique et quelques autres aspects de la vie en société, et ça représente 10% du PIB en France selon les définitions habituelles cf http://www.economie.gouv.fr/ess-economie-sociale-solidaire.
L’économie sociale et solidaire, acronymée en « ESS » en français contemporains, c’est plutôt sympa, voire djeun (cf http://www.jeun-ess.fr), mais ça sent les coopératives fumeuses (genre celles qui sont créées sous l’impulsion de politiciens du coin pour faire semblant de sauver ou créer des emplois jusqu’à la prochaine élection et/ou au nom des fameuses « externalités positives » comme on dit dans les think-tanks et les rapports des CESE et autres nids d’experts autoproclamés et d’activistes en pré-retraite), les associations pompes à subventions avec ou sans grande cause plus ou moins incontestable, grandes gueules plus que moins insupportables, et grands discours écrits par des tâcherons militants, lus par des cyniques et écoutés par des groupies, et les services à la personne ou autres activités à peu près impossibles à rentabiliser que les services publics ruinés ne veulent plus assurer … et en plus, franchement, « ESS », ça sonne un peu moisi, moitié nazi, moitié barbouze …
Et maintenant, dés qu’on est sorti du ministère ad-hoc (il parait que la secrétaire d’état y afférente, celle qui avait été nommée quand le dingo Hamon avait filé sa dém’ en même temps que Montebourg et Filippetti qui partaient filer le parfait amour, n’a pas changé au dernier remaniement, mais personne ne sait qui c’est), on dit « Nouvelle Economie Participative » pour faire intello en ville et dans le web. Les ceusses qui ont un peu lu sur les débuts plus que chaotique de l’ex-URSS entre guerre civile, famines, terreurs diverses et massacres variés souriront jaune en repensant à la Nouvelle Politique Economique de Lénine, au début des années 1920, surnommée « NEP »(Nouvelle Economie Potemkine ?) dans les manuels d’histoires, qui assouplissait un tout petit peu le collectivisme idéaliste qui ne marchait pas pour permettre à la dictature du prolétariat de perdurer (un gros demi-siècle) …
Ceci médit, qu’on appelle ça ESS, ou NEP, Tiers-zemploi, ou autrement, on peut en sourire, ou grincer des dents, ou un peu tout mélanger et confondre avec l’économie dite « collaborative » dont certains aspects sont, au moins « sur le papier » assez convergents, mais on ne peut pas ignorer le sujet.
Reno – 18 février 2016
En effet, une part importante de « l’activité » que l’on ne peut ignorer mais une fois que l’on a décortiquer le problème : c’est quoi la solution ?…:-)
zut ! « décortiqué »… :-))