Des fois, les billets de blog, c’est comme la plupart des bouquins pas essentiels, des conférences franchement évitables, des tables rondes d’experts de mes deux (les experts, pas les tables, quoique), des « unes » de journaux de/pour militants, ou des couvertures de magazines en français de/pour happy few pas encore exilés par réflexe de survie ou illettrés par effet de consanguinité et/ou de naufrage de l’éducation nationale, le titre (tient, ça se prononce presque « twit », patragikomisch mais presque, nicht ?) se suffit largement à lui-même, et on n’a même pas besoin de savoir lire entre les interlignes pour comprendre que la thèse, l’antithèse, la synthèse, les parenthèses, les sous-parenthèses, les sous-entendus, les (plus ou moins) bien-entendus, les attendus (ou pas), et les annexes (c’est pas parce qu’on n’a rien à écrire, c’est juste par réflexe pavlovien qu’on colle des paquets de références, notes de bas de page, annexes et tout ça troue ça (troussa ?) jusque dans les twits, c’est parce que c’est le standard du moment chez les têtes d’oeuf de think-tanks, lauréats des concours administratifs, et autres génies des alpages diplômés et/ou autoproclamés se contredisant les uns les autres, voire eux-mêmes d’un article de propagande électorale plus ou moins faussement facturé à l’autre, grâce auxquels on avale des éléments de langage pour amibes limitées du bulbe dés qu’un politicien ou autre tocard du PAF (le « PAF » c’est pas seulement l’organe le moins stérile d’un baisocrate compulsif inefficace manquant d’humour, c’est un exemplaire du Paysage Audiovisuel Français adulé par ses groupies pissant au lit de joie à chaque petite phrase pour tarés congénitaux trouvant les slogans des manifs trop intellos) récite la leçon de ses communicants face caméra) ne servent qu’à meubler avant la une éventuelle conclusion.
Non ?
Reno – 15 mars 2016