Il est de bonne guerre (de religion ?) d’essayer de faire penser, maintenant, que la réponse aux terrorismes islamistes devrait être globale, ce qui est un bon moyen de noyer le poisson dans les eaux vaseuses des négociations internationales genre ONU ou Gtrucs, et de ne pas reconnaître, voire de fuir, ses irresponsabilités, tandis que les actions contre les terroristes devraient être locales, mais ailleurs, bien entendu, et surtout pas là où battent les coeurs des terreurs.
Sinon, une autre option serait de nettoyer un peu globalement (honni qui « au karcher » y mépense, certains mots sont encore tabous) les foyers des terrorismes haineux et financements détestables y afférents, et inciter les baronnets et citoyens locaux des « Molenbeek » d’Europe à mettre un peu leur neurone en route plutôt que de se laisser bercer par les vapeurs de beuh de leurs apprentis-terroristes (think different, en globbish) en chantant les louanges de la tolérance humaniste pour les salopards, de la miséricorde charitable pour leur soutiens, et du communautarisme à visage souriant.
On (« on, c’est les autres ») dira que les Américains sont (ir)responsables du désastre, d’abord pour avoir gagné la guerre froide en instrumentalisant imprudemment les Talibans d’Afghanistan (ceci médit, personne n’avait de meilleure idée et les Soviets auraient exporté leurs goulags jusqu’à Tombouctou et plus si les Yankees ne les avaient pas fait coincer par les barbus de Kabul), ensuite pour n’avoir pas su/pu/voulu contrôler leurs amis financiers des tsunamis islamistes chez les despotes laïcs du Moyen Orient (ceci médit, c’est compliqué, même les très fins géopoliticiens anglais se sont cassé les dents en Arabie), enfin pour souvent apprécier, voire encourager, ce qui fragilise ou déstabilise le vieux monde européen et une certaine idée de la civilisation occidentale (ceci médit, saboter l’Europe continentale est dans les gênes des rosbifs de toutes obédiences que les Français du temps des Bourbons ont laissé dominer le monde, fallait y penser à l’heure, et agir un peu efficacement pour renvoyer Albion dans ses pubs au temps de Louis 15, pas somnoler 2 siècles pour se réveiller à Austerlitz et se rendormir après Waterloo), et que c’est à eux de remettre un peu d’ordre dans le binz …
Certes, mais comme on (se) disait, en français dans le texte, en Europe au « Grand Siècle » : « Aide-toi, et le ciel t’aidera » …
Reno – 22 mars 2016