Les gens « de droite classique », qui ne sont pas obligatoirement « classe », ni en « clique », et que l’on reconnait essentiellement à ce qu’ils pensent le plus grand mal de « la gauche » et médisent autant des centres que des extrémismes braillards et abstentionnistes léthargiques qui font le jeu des gauches, pourraient se laisser séduire par le jeune Macron qui a eu l’habileté de faire loger son « mouvement » (appeler le truc « En Marche ! », bon coup de com’ pour (faire) donner du (fric à son) mouvement) à l’Institut Montaigne, un think-tank pas trop de gauche piloté par Claude Bébéar, même plutôt à droite de l’avis général à gauche, voire carrément Medefiste, courant « avec un cerveau » (ceux qui ont des jambes ou des choses entres ycelles s’étant exilés), maintenant que Valls est démonétisé (avant, Valls était invité à l’université d’été du Medef pour tenter de diviser le PS et exciter les patrons amateurs de glaces américaines gratuites servies par d’aguichantes gauloises sur le campus d’une ancienne école de commerce devenue le vivier de la crème de la crème des futurs inspecteurs des finances et politiciens hauts fonctionnaires).
Mais la droite « classique » a déjà une douzaine de candidats déclarés pour ses primaires, dont certains sont crédibles, voire convaincants, en attendant l’arrivée des centristes et le réveil probable d’encore quelques opportunistes ayant 2022 et plus dans le viseur et voulant profiter de la primaire pour doper leur notoriété et faire du buzz, alors ça pourrait être compliqué de se faire un trou dans un tel embarras de (non) choix.
Reno – 7 avril 2016
Ping : Faut-il se (faire) mettre (par) #EnMarche si on est de droite “classique” ? — Renaud Favier : Café du matin à Paris – musnadjia423wordpress