Entre les MOOCS, les devoirs corrigés en un coup de Google ou Qwant, et les cours de maths ou philo en vidéo, il faudrait vraiment être manchot du mulot, ou avoir oublié les batteries externes du smartphone, pour ne pas réviser un brin (les plus organisés s’indigneront devant la vitrine d’un McDo ou débit de boissons avec wifi gratuit, en évitant les coins trop blindés de twittos à GoPro saturant le réseau pour diffuser en direct sur Périscope la vidéo des gosses en train d’arracher les pavés pour planter de la beuh) pendant la crise de priapisme collectif de saison.
Il faudrait demander aux organisateurs de prévoir un peu d’intendance, voire des cours sur place … (http://www.20minutes.fr/societe/1820087-20160405-nuitdebout-organisateurs-mouvement-contre-loi-travail)
Parce que sinon, ça va commencer à s’ennuyer ferme à la plage sur les pavés …
Pour les lycéens de plus de 12 ans déjà en pré-prépa ScPo, et les tanguy syndicalistes lycéens en 10ème année de Deug de déconomie sociale et solidairement écologique préparant le concours interne de l’éna ou un entretien d’embauche au PS, le truc tarte à la crème de la crème qui va tomber à tous les petits et grands oraux de cette année, c’est l’irruption de la société civile dans le jeu politique.
Pas que le sujet des apparatchiks d’ONG et autres surfeurs de #NuitDebout voulant se recycler dans la politique professionnelle parce que la retraite de fonctionnaires et assimilés y est meilleure que dans l’activisme collectif soit très passionnant, mais c’est d’actualité.
Reno – 14 avril 2016