Les (plus ou moins grands) gosses de #NuitDebout, qui assemblégénéralisent à tour de petits bras agités en l’air sur tout, ses contraires, otchoz, et les restes comme si cela allait ressusciter l’esprit de mai 68 ou rafraichir la démocratie de maintenant, espèrent que les réseaux sociaux sur internet et les applis numériques pour tout vont transformer leur #Occupy à obsolescence rapide programmée comme les autres en un truc capable de changer le monde.
De leur côté, les (Tan)geeks sentent bien que la bulle numérique glisse sur sa planche auto-savonnée par un mélange d’intermittence artistique au talent plus que variable du côté des gamins en short ne voulant pas quitter le babyfoot du BDE, ni sortir du petit monde magique où tout est plus moins offert gratuitement par les parents et facilité par les bonnes fées fonctionnaires des machines à subventionner, et d’affairisme ordinairement vulgaire et requin du côté des investisseurs, mentors et politiciens aux intentions aussi bienveillantes que celles de n’importe quels prédateurs du petit demi-monde des parasites qui vivent confortablement du travail et/ou de l’intelligence des autres en rejetant la responsabilité des désordres du monde sur tel ou tel « isme ».
Le temps de la convergence des rebelles de la Révolution du #InRealLife à la République et ailleurs avec les geeks de la Démocratie numérique à Paris et orbi est (peut-être) venu.
Qui vivra, verra … ce que durera l’enthousiasme pour ce Matrix le CivicTech à visage de politicien.
Reno – 17 avril 2016