En France, tout finissait par des chansons, avant (honni qui « c’est plus cool maintenant, avec des discours d’anonymes, des acclamations silencieuses de tous et les petites mains agitées en l’air comme à #NuitDebout » y pense).
Mais c’était avant.
« Viva el Macho » est la chanson que les mariachis de Mexico avaient créée en l’honneur du Général de Gaulle lors de sa tournée en Amérique Latine en 64 (notons qu’on ne connait ni samba, ni bossa-nova célébrant le passage du « Grand » au Brésil, à croire que sa petite remarque « le Brésil n’est pas un pays sérieux » avait douché les compositeurs cariocas de l’époque, et qu’on n’a pas connaissance non plus d’un hymne au Sauveur de la Vieille France au Québec, peut-être l’Etat canadien d’alors n’avait-t’il pas souhaité célébrer la petite phrase du « Grand » sur le Québec libre …) .
A tous nos plus ou moins petits politiciens insignifiants de maintenant qui semblent juger souhaitable d’aller faire quelques séances de photos à l’étranger avec ou sans décalage horaire, mais toujours avec journalistes copains/copines et quelques désoeuvrés pouvant se faire financer le billet en classe business sur une queue de budget (c’est gratuit, c’est le tribuable, ou le client, qui paye, ce qui revient exactement au(x) même(s) et finit toujours dans les poches des mêmes prestataires de services divers et (a)variés, d’agences de com’ et/ou #ComPol amies, et de boites de conseil, lobbying et/ou e-conseil dont les dirigeants sont des potes, d’ailleurs) pour le press-book de leur prochaine campagne électorale et/ou primaire, rappelons qu’on peut aussi faire des trucs utiles pour l’avenir et la e-réputation du pays et/ou représenter dignement la France sur Youtube, dans ses poussières d’Empire et #InRealLife à l’étranger sans promener la moitié du Sénat et un quarteron de PDG suceurs de contrats publics en Airbus présidentiel, ni claquer en quelques jours de quoi rembourser la dette d’une ville de province moyenne (honni qui « ou réparer la Canopée du Forum des Halles » y mépense) jouer les sangsues de cocktails d’ambassade ou préfecture, mondanités partisanes, et s’ennuyer à mourir pendant les incontournables bla-bla de petits-déjeuners sponsorisés de piliers de clubs d’affairistes expatriés.
Les vacances confortables offertes par les tribuables voyages, qui ne finissent plus toujours par des chansons, forment (ils encore ?) la jeunesse française politicienne …
Reno – 22 avril 2016