Côté USA, la messe est dite : Donald Trump sera le candidat des Républicains, sauf anévrisme ou coup fourré des bar(b)ons du GOP, et franchement, ses rivaux étaient insignifiants. Côté démocrates, Sanders aura été un attachant faire-valoir rappelant WoodStock aux vieux et #Occupy aux gosses, mais Ma Clinton, soutenue par Wall-Street, Harlem et les femmes de ménage latinas, ne pouvait pas perdre contre le Papy rebelle du Vermont.
Mais en France, on en a encore pour quelques mois à devoir supporter la diarrhée verbale du ban et de l’arrière-ban de plusieurs dizaines de politocards croyant vraiment en leur chance d’arriver jusqu’au 1er tour et plus si affinités, ou voulant juste instrumentaliser l’élection présidentielle pour faire du buzz pour leur petite personne en vue d’une réélection comme député(e) euroropéen(ne) ou parlementaire en France, de la propagande pour leur PME politique dont le train de vie dépendra des résultats aux législatives d’après le second tour, ou juste pour s’amuser.
Comme si cela ne suffisait pas, quelques geeks en short courant CivicTech, imités par de petites bandes de hasbeen opportunistes parisiens ayant senti une vague internet à surfer, ont lancé de petites e-machines de guerre plus ou moins citoyennes en « .org », ou « .fr » pour les « primaires ».
Et en cerise sur les gâteux, Macron en embuscade, maintenant.
Vivement que les primaires (la politique ?) soient prises en main par de vrais robots …
Tiens, « primaires », ça commence comme « primates », et « prime à la masse » …
Reno – 28 avril 2016