No comment sur le pitoyable épisode « Black M or not Black M ».

Crédit : Ministère de la Défense
Le mieux, à moins de chanter doucement la Marseillaise ou un chant de soldats, si l’on en connait, c’est de se taire pour honorer les morts pour la France et penser à tout ceux, aux morts, aux blessés, aux traumatisés, à leurs familles, en France et ailleurs, dont la boucherie de Verdun a brisé la vie.
Sinon, les belliqueux, antimilitaristes, pingouins donneurs de leçons et autres twittos ignorant même où se situe Verdun peuvent s’entre-insulter, tout plus ou moins petit français de maintenant lecteur des BD de ses ancêtres des Trente Glorieuses trouvées dans un placard, chinées en vide-grenier, ou achetées chez Amazon, sait qu’il n’y a guère qu’à Gergovie que la France ait remporté une glorieuse victoire militaire (la libération de Tombouctou il y a un ou deux ans, c’était très bien, mais ce n’est pas une victoire militaire, juste une grosse opération de dératisation).
Les politiciens de tous bords peuvent tenter de surfer sur la vague médiatique déclenchée, volontairement ou non, par la programmation d’un rappeur provoc’, voire choquant, en marge des célébrations officielles franco-allemandes de fin mai 2016, les bacheliers les plus férus d’Histoire militaire de France ayant eu des instituteurs et profs d’histoire pas trop délirants, militants, dépressifs ou un peu des trois à la fois, se souviendront vaguement de Marignan, d’Austerlitz, voire de Bir Hakeim, en se demandant si la France avait gagné, perdu, ou un peu des deux comme à Verdun en particulier et aux deux guerres mondiales du 20ème siècle en général, la guerre de cent ans.
Certains n’ignorent pas, n’oublient pas, et n’instrumentalisent surtout pas les centaines de milliers de morts français, autant d’allemands, et tant, trop d’autres, de Verdun …
Hommage aux morts à Verdun, en cette année de sombre centenaire.
Reno – 16 mai 2016
PS : sinon, les fesses rouges de Sedan, la chaine franco-allemande Arte en dit ce qu’il faudrait que les petits français en apprennent à l’école.
Quant à l’étrange déroute de l’été 1940, l’INA et TF1 en rappellent les tenants et aboutissants aux français prêts à regarder autre chose que des daubasses sur Youtube.