Avant, Mélenchon, c’était marrant (toujours généreux -avec l’argent des autres-, souvent courageux -pour un fonctionnaire de la politique- et parfois intéressant -derrière les éructations pour le buzz et effets de manche par habitude de vieux tchatcheur-, voire lucide -sur un malentendu-, entre deux outrances, quelques clins d’oeil, et un paquet d’évitements de questions qui le dérangent).
Il rappelait Marchais imité par Thierry le Luron aux vieux du temps de Dallas et des Coco-Girls, plaisait aux piliers de bars amateurs de citations de comiques vus à la TV entre les publicités officielles, et jouait plutôt bien son rôle de protestationniste de gauche anti-tout, tous, et tous les restes.
Mais c’était avant (son burnout définitif d’après la grosse baffe qu’il a pris sur l’ego en 2012 et le décès de son ami Hugo -Chavez, pas Victor-).
Maintenant qu’il est au bord de la limite d’âge et carrément au-delà de toutes les frontières du réel, on devrait le crypter et le réserver à ses abonnés et aux gamins de #nuitdebout avec youtube sur leur iPhone (payé par les parents), comme les autres guignols.
Reno – 27 mai 2016