J’écrirais bien un billet sur les trucs plus que louches dans les médias, plus que crapoteux dans les réseaux sociaux, et plus que toxiques pour ce qu’il reste de crédibilité des acteurs du « dialogue social » et autres « corps constitués » et nouveaux de la société dite « civile », si j’avais le temps.
Si j’avais l’envie de partager une émotion, plutôt qu’une sorte de nausée face aux instrumentalisations de ce qui est d’un côté, l’expression d’une « Angst » monumentale des jeunes qui se sentent, à tort ou à raison, pris en tenaille entre un monde qui change vite et fort au détriment des citoyens « normaux » des vieilles nations en général et de la France qui s’auto-euthanasie depuis plusieurs décennies en particulier, et une génération Mitterrand courant Hollande incapable d’assumer ses responsabilités mais refusant de passer la main, d’avouer ses privilèges, et de rendre l’argent et autres avantages mal acquis, de l’autre une sidération de la part des gens plus ou moins « normaux », des citoyens en charge à plus ou moins haut niveau du bon fonctionnement du vivre ensemble en France, au premier rang desquels les politiciens sincères, les employeurs pas exilés, les fonctionnaires civils pas en burnout, les forces de l’ordre et de défense victimes, non seulement de violences d’intégristes de tous poils, zadistes délirants, terroristes plus ou moins intellectuels, et autres salopards cagoulés, mais de la plus détestable campagne de déstabilisation et des plus répugnantes opérations de manipulation d’opinion publique depuis les décolonisations.
Mais il y a des feux sur lesquels il vaut mieux ne pas souffler, des tsunamis de manip’ dont il est préférable de rester éloigné, de sales vagues d’intox qu’il ne faut pas surfer.
Reno – 15 juin 2016