Les matchs nuls, surtout quand ils finissent à « zéro-zéro », sont de vraies saletés.
No comment s’agissant du foot, aucun spectateur pas masochiste ou pire, à part peut-être quelques esthètes à la recherche du geste technique parfait ou (a)mateurs de jolies fesses musclées plus que de l’émotionnante beauté du sport, ne pouvant se satisfaire d’un match nul, les mots ayant plus de bon sens que les vendeurs de blabla d’avant, après ou pendant match.
Il serait inconvenable, voire censurable, de s’émoustiller à constater que « zéros éros » se prononce zéro-zéros » …
Mais quand même, les marchands de sondages et dealers de commentaires à gogos auront beau nous répéter sur tous les tons que la glorieuse incertitude du sport, professionnel en général et politique en particulier, est encore plus belle quand le résultat est imprévisible, qu’un référendum est meilleur pour la croissance économique s’il génère plein de publicité dans les journaux et de propagande pour des rasoirs ou du papier Q pendant les émissions pour supporters, qu’une élection est bien plus bandante (honni qui « une érection est bien plus branlante » y pense) si la loi de Gauss (la loi des gosses ?), le manque de courage politique et les communicants professionnels amènent les deux favoris tellement près de 50/50 à tous les coups que seuls une montée extravagante de bizarreries (extrémismes, mais aussi comiques et autres météores « vus à la TV », entre autres trucs prétendus citoyens, 2.0, et/ou surfeurs sur les émotions du moment) ou un truc invraisemblable style DSK au Sofitel, voire insupportable comme l’assassinat de la députée britannique Jo Cox, peut faire pencher la balance.
Si j’avais le temps, et si je pensais que ça pourrait servi à quelque chose, j’écrirais un bouquin là-dessus …
Reno – 19 juin 2016