Lui, c’est #çavamieux et #pasdebol … nous c’est #raslebol et #dégagezlesneuneus

 

Napoléon, qui ne twittait pas (lui !) pour le plaisir d’un mot potache entre copains de promo ou d’une saillie de grand oral de concours administratif pour journalistes invités en balade Airbus-Champagne offerte par les tribuables, aurait dit (sans lire d’éléments de langage copiés-collés dans facebook ou twitter par des stagiaires d’agence de com’ mercenaire ou répéter un truc entendu dans une soirée de tarés, militants, ou tarés militants) quelque chose du genre : « Donnez-moi des officiers qui ont de la chance ! », vraisemblablement en se réjouissant d’une victoire heureuse, en priant pour que le vent de la défaite souffle sur l’ennemi, ou en espérant que sa « bonne étoile » ferait un miracle alors que tout semblait trafalgarement mal barré, voire franchement sainthélènesque.

En tout cas, les sources les plus sérieuses et concordantes affirment que Napoléon, ou était-ce Bonaparte, a dit :

En 1799 : « Il faut endormir le fanatisme afin de pouvoir le déraciner. »

En 1804 : « Nous sommes faits pour diriger l’opinion publique et non pour la discuter. »

Et puis, en 1815 : « C’est dans les temps difficiles que les grands hommes déploient toute l’énergie de leur caractère et deviennent un objet d’admiration pour la postérité. »

Mais franchement, citer le tigresque Napoléon dans un billet rebondissant sur un cri de souriceau hollandesque en pleine noyade, il faut recommander d’y mettre beaucoup de second degré, sinon on pourrait prendre ça pour de la flatterie (ce ne serait, au demeurant, pas obligatoirement ballot, de cirer les mocassins de Hollande et Berluti de son entourage, parce que s’il a le bol über-bordé de nouilles, et les vrais veaux, faux dévots et autres tartuffes d’une certaine idée de la France une scoumoune d’anthologie, il passera au second tour sur un malentendu, et gagnera vraisemblablement s’il est opposé à la le Pen, imaginablement s’il est confronté à un candidat de droite « normale » pas assez rassembleur).

CogngD_VMAAsc9H.jpg-large

Crédit : Kak

Impossible n’est pas français …

Reno – 20 août 2016

12417729_844432005667883_1252463219607652962_n

A propos renaudfavier

Ils semblent grands car nous sommes à genoux (LaBoétie) Je hais la réalité, mais c'est le seul endroit où se faire servir un bon steak (Woody) De quoi qu'il s'agisse, je suis contre (Groucho) Faire face (Guynemer)
Cet article a été publié dans #Paris, campagne électorale, Election présidentielle 2017, France, Humour, Humour noir, Politique, PS, Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s