Si on n’a plus les moyens (ni trop l’envie d’aller risquer sa peau ou d’envoyer ses mômes à la boucherie, si ?) d’une vraie guerre, ni les compétences de communication politique (in French : « propagande électorale ») américaines en France pour monter une énorme intox et ni-vu ni-connu je t’embrouille et « the winner takes all », une bonne vraie-fausse guerre de religion bien montrée à la TV et sur les écrans d’images qui bougent pour jeunes trouvant les téléréalités trop intellos, assez commentée dans les médias pour vieux vendant d’autant plus de publicité qu’il y a d’indignation, buzzée dans la France virtuelle est possible …
Je dis pas que tout est de la com’ (électorale) …
Je dis pas que la démocratie française est bien malade quand 50% des électeurs à n’importe quel suffrage sont abstentionnistes, la moitié des autres exilés dans les votes protestataires (FN, FDG, EELV, francs-tireurs, guignols, groupuscules …), les derniers bipolaires …
Je dis que quand une élection présidentielle (ou législative, ou régionale, ou européenne c’est presque pareil, sauf qu’il y a les combines du parachutage et des scrutins sur listes, en plus) se joue entre deux vieux professionnels du serrage de paluches et du mensonge électoral rivaux, à 1% des voies à gratter par clientélisme ordinaire, démagogie normale, ou tactiques électorales diverses et avariées comme quand deux grandes équipes de foot professionnelles (au demeurant composées de mercenaires privilégiés et appartenant à des intérêts financiers plus ou moins recommandables) se disputent la médaille en chocolat du championnat de France de foot, tout ça n’est guère ragoutant, et ne présage rien de bon pour l’avenir de la France en 2017.
Reno – 24 août 2016

Crédit : Charb