Je suis un Palestinien … un Juif … un Arabe … et un Chrétien, entre tant d’autres, dont la culture est héritée des Grecs qui eux-même ont hérité d’autres et laissé la terre sur laquelle ils sont passés à d’autres Hommes … qui se battirent pour des terres, des femmes, des biens, des principes, des libertés, des Dieux … et c’est le désordre des choses ici et maintenant, et c’est comme ça depuis la nuit des temps, et ça sera comme ça après-demain, l’an prochain, et les années d’ensuite, à Jérusalem ou ailleurs …
Je ne dis pas que c’est facile d’être un Palestinien (surtout juif, arabe et chrétien) maintenant (ni d’ailleurs plus, ni moins, qu’hier, demain, ou Dieu sait quand) …
J’aime bien (je n’ose pas écrire « Je suis ») ce Palestinien d’il y a 2000 ans, qui disait, dans une langue qu’on a oubliée depuis longtemps, à des disciples et des gens morts depuis longtemps, aimez-vous les uns les autres, chantez ensemble au moins le dimanche, et pardonnez ce(ux) que vous pouvez, toussa-touça.
J’aime bien ce que disait Pagani sur la Palestine et Israel, il y’a déjà deux générations d’humains.
J’aime bien l’humour anglais d’avant le maire de Londres qui préfère le burkini au bikini.
J’aime bien la France et les Français qui ont plus d’humour et d’amour que de certitudes et de détestation d’eux-même et des autres.
Je ne déteste pas tous les politiciens, même français (mais les meilleurs sont, hélas, trois fois hélas, des politiciens morts, qui ne faisaient pas profession exclusive de politiciennerie rémunérée).
Et j’aime mieux Fernandel en noir, toutes nuances de gris, et blanc que les tartuffes, faux bienveillants, et vrais haineux de maintenant de toutes couleurs.
Epicékomsa.
Reno – 25 août 2016