L’élection du Président des Etats-Unis devait être, en tout cas du point de vue des (é)lecteurs de médias français et autres avaleurs de sondages financés par Goldman Sachs et consorts (complices ?) spéculateurs financiers (à tous égards, y compris, voire surtout , de campagne), une promenade de santé pour Hillary Clinton.
Comme la mission spatiale Apollo 13 devait être un saut de puce de routine sur la lune, du temps où les politiciens qui promettaient la lune l’offraient vraiment à leur électeurs (ensuite, on peut discuter du prix que ça a coûté de prouver au monde que l’URSS n’avait pas définitivement gagné la guerre froide juste en envoyant Laïka aboyer dans l’espace et Gagarine pisser sur la tête des Beach Boys et California Girls, surtout qu’il a fallu financer la guerre des étoiles de Ronald Reagan, après, puis ouvrir XXL la boite de Pandore piégée de l’islamisme radical militarisé, en Afghanistan, pour finir le job).
Mais Ma Clinton est tombée sur un os.
Et même si ça en a secoué une sans faire bouger l’autre à Wall-Street, tout le monde est un peu anxieux que le gars dans la cabine de pilotage américaine n’ait pas trop les moyens de gérer la situation (en yankee, notamment dans les films où Clooney a un rôle d’avocat confronté à un truc inextricable et/ou des ennemis redoutables, on dit « we have a situation », ce qu’il ne faut pas confondre avec ce qu’on disait d’une personne qui avait un emploi, fictif ou pas, quand ça excitait encore en France : « Il /Elle a une bonne situation »), parce que quand même, un G20 ou un Davos, c’est pas une télé-réalité (en fait, la principale différence, c’est que les présentateurs ne sont pas là pour faire venir, moins encore rigoler, du public, juste pour annoncer les pauses champagne et les repas sponsorisés), et la politique (d)économique de la plus grande puissance du monde (ça durera ce que ça durera, mais c’est pas la France de Hollande qui va passer devant, et les Chinois vont bien faire une grosse connerie plombant la croissance genre Fukushima ou #NuitDebout géant, un de ces jours), c’est pas la conciergerie d’une tour new-yorkaise, si ?
Bref, maintenant que Michelle Obama ne sera plus là pour conduire l’American Truck (ne pas confondre avec l’American Trump, même si tout le monde trouve le nouveau président beau comme un camion, maintenant qu’il a été élu malgré l’avis contraire des amis et communicants du stagiaire énachécé de l’Elysée, ainsi que de 80 des (é)lecteurs de la presse Berger-Niel-Pigasse, à en croire Twitter), il faut espérer que les parlementaires du centre de contrôle ont prévu un truc efficace pour piloter à distance le mari de la nouvelle patronne du jardin potager bio de la Maison Blanche (notez que les gars du Congrès US et/ou de Wall Street ont l’habitude, ça fait huit ans qu’ils pilotaient Obama quand il n’avait pas un golf ou un tournage de clip pour faire marrer les gosses sur Youtube, et ils avaient tout préparer pour empêcher de déconner la femme de l’ex conjoint de la patronne du potager de la Maison Blanche du temps de Monica Lewinsky).
Apollo 13, ça finit bien (alors que le/la France …).
Reno – 9 novembre 2016