Avant, on avait des discours attrape-gogos genre « Le Bourget » des uns et des autres, et des happenings de tous pour tous les amateurs de délire collectif avec agences de com’ et de RP à la manoeuvre, chauffeurs/ses de public, drapeaux et slogans à agiter frénétiquement en rythme avec les petits bras du leader maxi-mots.
C’était déjà comme ça avant.
Maintenant, avec les primaires, c’est pareil en pire, avec encore plus de débats sur écrans, encore plus de déconnades pour, contre, ou juste pour déconner de tout/tous ce/ceux que Paris et orbi compte de vendeurs de commentaires dans les médias, les cocktails, ou sur les plateaux TV, et avalanche de twits à chaque pet de l’un, sourire de l’autre, ou ragnagna de journaleux au bord de la crise de nerfs parce qu’il/elle a perdu quelques followers sur Twitter ou facebook, ou qu’un plan social s’annonce dans sa boite parce que les services généraux des conseils éponymes réduisent les budgets d’abonnement même aux médias politiquement amis.
Bref, va falloir préparer des trucs à (re)dire sur les « vrais » programmes, pour après les primaires (et créer une cagnotte litchi pour la mise à la retraite des derniers mohicans qui trainent leur plume et leurs humeurs chez Libé en instance de fermeture définitive façon Le Matin de Paris ou l’Evèbnement du Jeudi, entre autre ex médias dédiés au maintien au pourvoir des apparatchiks des gauches, parce que là, ils/elles sont vraiment au bord de la grosse crise de nerfs, les rédacteurs de vrais/faux courriers des (é)lecteurs du PS et satellites).
Reno – 13 décembre 2016