Quand on n’a rien à (mé)dire …

Pas le temps de gratter un billet de blog en longues phrases anti neuneus (notetomyself, essayer de retrouver via Facebook ou CopainsdAvant ma prof de français sympa de seconde qui m’avait traité d’abscon) et paragraphes à tiroirs (notetomyslef, essayer aussi de retrouver ma prof de maths sympa qui aimait Bourbaki et les ducons du fond de la classe), mais faudra (se) dire sérieusement que se présenter aux législatives en général, ça peut sembler citoyen et toussa-touça, surtout quand la République part plus ou moins en quenouille, et ça peut sembler abordable (à Paris ou dans une grande ville, ça coûte quelques milliers d’euros et pas beaucoup de diesel d’imprimer la paperasse et les affiches à coller dans un rond de 3 km et de serrer les paluches à la sortie de 6 stations de métro aux heures de trajets de bureau pendant quelques semaines) et pas dangereux (à part attraper un rhume ou se faire crever les pneus en collant les affiches la nuit, se faire cambrioler, et perdre quelques faux amis Facebook et chances de promo dans sa boite si le DRH est d’un autre militantisme, on risque bien moins à se présenter à une élection qu’en créant ou reprenant une PME), mais si on tient vraiment à montrer sa bouille à la TV pour vieux et sur les panneau d’affichage à la sortie des écoles sans se pourrir les nuits à faire du vrai showbiz, autant se présenter en tête de liste bidon aux Européennes ou au Conseil de Paris, on peut gagner sur un malentendu grâce à la proportionnelle, ça rapporte encore plus, et on peut pareil salarier ses proches, se taper la cloche gratos avec des lobbyistes, juste faire semblant de bosser quelques heures par semaine, et passer Sénateur après pour attendre la retraite privilégiée cumulée avec un petit rogaton de frometon, si on prend la peine de pas trop tirer trop visiblement sur la corde (ou d’envoyer les journalistes regarder ailleurs).

Keep calm …

Bref, ça m’aurait amusé de jouer au candidat libre dans la circo de Fillon pour vérifier si les électeurs y sont assez godillots pour voter pour NKM sans sourciller (tout le monde n’a pas la broussaille de Fillon entre le nez pas trip sourcilleux et le mêche rebelle ma non troppo), voire d’aller négocier une investiture chez les ni-ni macronistes pour tester comment ça marche le parachutage chez l’enfant bulle prodige/prodigue en marche (triomphale, ça reste à voir, la campagne s’annonce flingueuse, et le gadget pourrait ne pas durer les 100 jours qui restent) …

Allez François !

… mais la politique, quel mortel ennui, et en plus, ça doit quand même être super frustrant, voire dépressivant courant tonneaux de Prozac, de tellement servir à rien en étant à tort ou a raison considéré au mieux comme un incapable cumulard, au pire comme un gangster multirécidiviste …

Franchement, déjà président ça ne sert qu’à inaugurer les panneaux solaires dans le désert ou s’ennuyer chez Drucker ou pire, alors député, surtout parigot, surtout quand on a l’âge où mieux vaut s’agiter à la piscine que (se faire) bouffer à tous les râteliers, si l’on tient à (éviter) la santé …

La politique est un métier à risques

Bon bain (ou pas, c’est plus sûr).

Reno – 31 janvier 2017

PS : pour les djeuns que ça pourrait amuser de se jeter à l’eau, un peu de littérature éducative gratuite sur le « pscchhiittt » du Développement Démocratique Durable d’en 2002, un truc comme Macron, mais avant, avec moins de com’ à la TV, moins de pognon, et pas de mains invisibles : http://www.youscribe.com/catalogue/manuels-et-fiches-pratiques/actualite-et-debat-de-societe/politique/2002-annee-politique-le-developpement-democratique-durable-791519