Le grand Godard aurait dit du bien de ce « nanar 5 étoiles », à sa sortie, à la fin des années cinquante.
Comme quoi Godard avait un peu d’humour, avant de devenir chiant comme tous les vrais-faux jeunes de sa génération prenant ou faisant semblant de prendre au sérieux les « isme » et leaders maxi-mots dans le vent à leur époque.
Ceci dit, le propos du film n’est pas sans intérêt éducatif, les acteurs et dialogues sont attachants (« Je suis un Gauguin », decirkonstansich, nicht ?), et la musique (de Francis Lopez) du générique est épatantissime, avec une orchestration aussi délicieusement ringarde qu’un discours éructé par Jean-Luc Mélenchon, des paroles aussi excitantes pour le neurone qu’un blabla récité par Macron, et un titre qui n’est pas sans évoquer les débats entre commentateurs d’opérette sur l’affaire Fillon.
RF – 25 février 2017
PS : les ceusses qui n’aiment, ni le cinéma des années 50, ni les billets aussi courts qu’un café à un bistrot pour biobochicosse, peuvent aller, non, pas se faire cuire un oeuf, mais se taper un café du matin au hasard parmi les 2000+ qui les attendent gratuitement, à un clic sur : http://cestalire.wordpress.com/2014/01/21/un-e-cafe-suspendu-au-hasard/