Quand on voit les ravages de la politique sur la santé mentale de jeunes, et moins jeunes, globalement à peu près sains d’esprit malgré quelques perversions généralisées comme le goût du foot à la télé, du H dans la cour de récré, et de la coke dans les mondanités, on se dit qu’il faudrait lutter contre cette saleté comme on tente de le faire contre les dealers e mort par le tabac.
Déjà, proscrire la pub à la télé, le lobbyisme dans les assemblées, et faire comme pour les paquets neutres, imposer des affiches électorales normalisées façon CV anonyme, avec les mentions dissuasives qui vont bien genre « Voter tue », ou « Chaque bulletin file du fric aux dealers ».
Ensuite, interdire de faire de la politique dans les lieux public et les chambres d’hôtels pour gens civilisés, et d’en parler au restaurant, ou dans les cafés pour citoyens à peu près honnêtes.
Enfin, encourager l’usage d’ersatz, comme on pousse au remplacement de la clope (et des trucs pires genre gros succédanés de tétons pour immatures frustrés et substituts puants de penis pour fellateurs et fellatrices refoulé(e)s), avec subvention de spectacles comiques, et concerts de pipeau sur Youtube et à la TV aux heures de grande écoute, entre autres.
C’est pas très compliqué, mais c’est comme pour l’arrêt des cumuls les plus injustifiables, la réduction des privilèges les plus indécents, et le contrôle du bon usage de l’argent des contribuables taillables et corvéables, pas sûr que la majorité de députés et sénateurs vote pour ça spontanément.
Reno – 26 février 2017
Si on ne peut pas se passer de fumée, celle du café est (peut-être déjà un peu) moins pire.