Le dénommé Bruno le Roux, (encore assez) jeune mammouth du social-hollandisme à la parisienne, courant autodidacte universitaire, ni énarque comme tout le monde, ni même avocat comme tous les restes, est actuellement ministre de l’intérieur de la France, après une carrière d’apparatchik PS exemplaire passé par la MNEF, dont il fut vice-président, la Fédération Léo-Lagrange, qu’il préside depuis 2000, et le groupe « socialiste, écologiste et républicain » de l’Assemblée Nationale, qu’il présida en fidèle matelot de François Hollande indéboulonnable de sa circonscription rose bonbon de Seine Saint-Denis, du 21 juin 2012, jusqu’à sa nomination comme ministre de l’intérieur, en décembre 2016.
Avoir rémunéré ses deux filles, alors lycéennes, puis étudiantes, comme collaboratrices parlementaires pour plus de 50 000 euros, était certainement plus légal que de négliger sa déclaration de patrimoine, mais ça fait désordre, voire pas tout à fait exemplaire, sinon maladroit …
Il va bientôt y avoir des élections (présidentielles d’abord, puis législatives), ça donnera aux électeurs une chance (gratuite, c’est pas comme les primaires) de débarrasser les couloirs du pouvoir de quelques ripoux (si les mêmes, ou d’encore plus pi(t)res sont réélus et élus comme d’hab’, faudra pas pleurnicher que le classement Transparence plonge encore plus vite et plus profond que les déficits, le PISA et la crédibilité des médias vendeurs de pub autour de sondages et autres sornettes).
« Heureusement qu’il n’y a pas que des ripoux … » … mais ça, c’est dans le(s) film(s).
Reno – 21 mars 2017