Ça vous est jamais arrivé, à vous, de pas avoir comme ça sur commande l’inspiration d’une bonne blague tout public ?
Pasque du grivois, j’ai en stock et de circonstance, mais la consigne à Paris semble d’attendre 15 jours avant le premier tour pour balancer les boules puantes sur les coucheries.
Du vulgaire, courant scato, on en a des wagons en réserve, surtout que les médias ramassent du lourd dans les caniveaux et que les dépressifs et désœuvrés s’entrebalancent tout ce qu’ils voient passer sur Facebook ou Twitter sans même se demander si ça n’est pas tellement nul que v’en est contreproductif pour leur « champion », leur cause, ou ce qu’il leur reste de e-réputation.
Du pour adulte à peu près vacciné et comprenant les problèmes de robinet (genre « si toi y’en a claquer plus de pognon que toi y’en a pouvoir gagner ou voler, toi y’en a filer vers crise de surendettement et tes créanciers y’en a te foutre à balayer la rue sous la pluie et mettre ta femme et tes gosses à faire le trottoir été comme hiver et pas aux 35 heures avec RTT, grèves dés qu’il fait soleil et congés scolaires à volonté ») et sachant à peu près lire un mode d’emploi de tri sélectif et écrire un slogan de manif pas trop débile parce qu’il faut un brin de culture, de références, ou au moins de maturité pour comprendre, il en reste un peu au fond du placard, mais ça amuserait à peine plus de gens que Hamon n’a de supporters.
Bref, si vous voulez du poisson de 1er avril, soit vous attendez qu’il soit frais façon village gaulois, soit vous tapez dans Google « renaud favier 1er avril » ou « Café du matin #1eravril », ou « favier april » pour les anglichofiles, et y’en déboule autant en stock que de morues dans une soirée organisée par des amis de DSK, de maquereaux parmi les sponsors de politicien(ne)s, ou de crabes à la télé en saison électorale.
Reno – 1er avril 2017