Des historiens diront, peut-être, un jour, qui a flingué Fillon. Ou, au moins, qui a tiré la balle mortelle, si ça canardait d’un peu partout. Et pourquoi Juppé n’a pas mouillé le maillot, alors qu’il était donné gagnant d’avance avec ou sans la startup Macron.
Mais ce qui est certain, c’est que c’est Nafissatou Diallo qui a permis à François Hollande, alors obscur prédécesseur de Harlem Désir au secrétariat général du PS sans jamais avoir été même secrétaire d’état, de faire un intérim de luxe à l’Elysée et de prendre une retraite über-privilégiée à tout juste 62 ans.
De là à penser que Macron n’est pas le successeur de Hollande, mais le remplaçant de DSK, sélectionné sur pedigree, soutenu par le même fan-club, et désigné par les mêmes cooptateurs, il n’y a qu’un petit pas, comme du Capitole à la Roche, non, pas de Solutré, Tarpéienne …

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En attendant, y’a des paquets de djeuns et moins djeuns candidats à des postes de conseillers ministériels, et de plus ou moins hauts fonctionnaires dans les starting-blocks pour remplacer ceux qui deviendront conseillers ministériels, qui ne vont pas bien dormir cette nuit.
Reno – Mai 2017, J-1 avant l’annonce (ou pas) officielle du gouvernement Macron 1.