Le catalanisme, à ne pas confondre avec le charlatanisme (quoique …), c’est comme le Picon-Citron (à ne pas confondre avec « pticons bidons », quoique …) , y’a quatre tiers :
Un tiers indépendantiste par principe, sous les encouragement (des promoteurs) d’une Europe qui hésite entre scission (grosso mode entre les bosseurs du nord et le paquet de clubmeds du sud) et balkanisation (pour faire simple, l’Europe des régions, avec ou sans option métropoles, territoires ou autres poussières) …
Un tiers égoïste par intérêt, sous l’impulsion de ceux, en Catalogne et ailleurs, qui auraient le plus à gagner à une économie locale délestée de la solidarité hispanique …
Un tiers communautariste par contagion, à l’instigation d’émules de folkloriques peuplades soucieuses de défense de leurs particularismes réels ou inventés agitées par tous ceux qui verraient d’un excellent oeil une Europe en crise de nerfs, sinon en situation de guerres pichrocolines, permanente …
Et un tiers nuitdeboutiste, voire zadiste, sinon rebelle, ou même infantile …
Ces gosses qui s’amusent au referendum d’autodétermination comme à un jeu vidéo se rendent-ils compte qu’ils jouent la démocratie, voire l’Europe, et vice-versa, à la roulette russe, après le coup de poker menteur raté par Cameron avec le Brexit ?

Crédit : Goscinny Uderzo / Dargaud
Mieux vaut en sourire.
Reno – 2 octobre 2017
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