Entre quelques grosses daubes de rentrée yankees et autant de navets subventionnés franchouilards, un film à moitié convaincant évoque, en ce début d’automne, les séjours de Gauguin en Polynésie, et ses amours avec de (très) jeunes tahitiennes, il y a un peu plus d’un siècle …
Un journaliste de Jeune Afrique y voit un biopic colonialiste manquant de la repentance réglementaire http://www.jeuneafrique.com/476091/societe/gauguin-voyage-de-tahiti-la-pedophilie-est-moins-grave-sous-les-tropiques
Une rédactrice du Figaro regrette que le cinéaste ait réussi un documentaire sur la nature, plus qu’un film sur l’artiste http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/09/20/03002-20170920ARTFIG00263–gauguin-tableau-peu-convaincant-d-un-bukowski-a-tahiti.php
Quelques médias spécialisés dans le ciné français soulignent la performance d’acteur de Vincent Cassel, pour leurs abonnés et ses fans, mais le papier des Inrocks suffit à décourager d’aller voir le film http://mobile.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/gauguin-voyage-de-tahiti/
Pour les toiles du maître, mieux vaut aller voir l’expo au Grand Palais (jusqu’à janvier 2018) http://www.lemonde.fr/arts/portfolio/2017/10/09/paul-gauguin-celebre-au-grand-palais_5198134_1655012.html
On peut préférer écouter Antoine, sur Gauguin, les îles paradisiaques, et les jeunes filles à la peau sucrée …
Marre du présentement correct qui ne trouve rien de plus urgent et important à twitter que ronchonner contre des statues d’avant l’électricité, des personnages de BD d’avant le rock n’ roll, ou le héros du dernier biopic en VOD, avec des pudeurs de tartuffe génération Netflix …
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Epicétou …
Reno – 9 octobre 2017