Donc, on apprend quelques jours après le début du scandale Weinstein, qu’un fond d’investissement, Colony Capital, veut racheter The Weinstein Company (et surtout son catalogue de films, peut importent les 180 salariés et le business que n’importe quel autre boite de prod’ fera aussi bien, ou mal, surtout que le sulfureux Harvey au carnet d’adresse aussi épais que le bras long et la main leste, était le principal « actif » de la boutique), et que le gros buzz contre #ThePerv2 (rappel, ThePerv1, c’était DSK) pourrait avoir fait baisser de plusieurs dizaines voire d’une bonne centaine de millions de dollars, le prix de la proie … mais il ne peut pas y avoir de lien entre une bonne campagne de RP et une bonne affaire (honni qui « de Q » y mépense), voire un bon coup … financier (honni aussi qui « de Q » y mépense encore) … si ?
Reuters, qui a fait ses due diligences plutôt que de hurler avec les loups (de Wall Street ?), a flairé l’odeur du dollar derrière les indignations trop hollywoodiennes pour ne pas être un brin scénarisées : http://fr.news.yahoo.com/la-weinstein-co-envisage-se-vendre-à-colony-145512528.html
Les Echos, dont le propriétaire est également actionnaire de The Weinstein Compagnie, aux côtés de Goldman Sachs, entre autres, font partie des premiers médias français à s’être intéressés au sujet sous l’angle du business, plutôt que celui des starlettes du chaud business : http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030728721766-colony-capital-pret-a-sauver-the-weinstein-co-2122614.php
Le Figaro reprend la balle au bond, et confirme entre les lignes que la déchéance brutale de Harvey Weinstein, et le choeur de pleureuses trouvant soudain le courage de jeter des tomates sur le pervers à terre (honni qui « c’est une vipère lubrique, pas un ver de terre » y mépense), n’ont pas que des inconvénients pour ses partenaires dans The Weinstein Company : http://www.lefigaro.fr/medias/2017/10/16/20004-20171016ARTFIG00199-the-weinstein-company-va-changer-de-proprietaire.php
Nothing like a free … lunch, what the f.ck did you expect ?
Reno – 17 octobre 2017
PS : en même temps, Weinstein, c’est l’arbre qui cache la forêt, et les pervers ne courent pas que sur les boulevards de Hollywood …