Avant, les gens ne lisaient déjà presque plus (que de la daube, de la propagande, et/ou des canulars), mais au moins celles et ceux qui avaient eu la chance de bénéficier de quelques années d’école républicaine obligatoire et gratuite savaient-ils/elles en principe à peu près lire et écrire, et s’entre-envoyaient-ils/elles du courrier en dehors des situations imposant légalement des envois recommandés (ça vous parait essentiel, à vous, de recevoir par recommandé comminatoire des convocations à des AG dont l’ordre du jour porte sur la couleur de la porte du local à poubelles, telle ou telle formalité administrative aussi implacable que pathétique, ou le bla-bla sur la stratégie bidon d’une startup destinée exclusivement à l’auto-emploi plus ou moins fictif d’un/e gosse à papa par pompage de subventions financées par nos impôts et encore plus mal employées que les aides aux associations servant uniquement à la rémunération de militants au mieux, de plans Q ou autres amitiés louches, douteuses, intéressées, mafieuses au pire ?) … c’était avant … et ça ne va pas aller vers le mieux question Pony-Express en 4L à la française, sinon écriture de trucs pas aussi nuls que les romans de rentrée littéraire, articles de presse copiés-collés par des pubeux reconvertis ou des profs ayant besoin de fric pour payer les jeux vidéos de leurs gosses, et discours politiques grattés entre deux babyfoot par des robots stagiaires, maintenant que les PTT ont augmenté le prix du timbre de base de plus de 10% au 1er janvier …
Y’en aurait plein de plus à écrire, ipso facto à lire, mais on n’a, ni le temps, ni la place, ni vous, ni moi, et vice-versa, ici et maintenant, ou au contraire, épicétou*.
Bonne année 2018, et plus si affinités, quand même …
Renaud – 1er janvier 2018
*: Je dis pas que les ceusses qui ont pris la peine de lire jusqu’ici-bas pourraient éventuellement être aussi superficiels, voire inattentifs, ou vice-versa, que les superficiels inattentifs du genre des ceusses qui blablatent dans facebook sans s’être demandés une demi-seconde si ce qu’ils commentent a la moindre once de véracité possible ou d’importance misérable, moins encore si leurs blablatations autocentriques égolossales pourraient avoir la moindre utilité au cas improbable où quiconque les lirait, je signale juste au cas où ça eût échappé à un(e) distrait(e) encore dans les vapeurs de bulles, ou vice-versa, que « affranchi », c’est pas seulement pour les timbres, mais que j’ai pas pris la peine, pasque je suis pas moins paresseux en 2018 qu’avant, ni le temps, pasque le mien comme le vôtre défile de plus en plus vite année après année sans exception pour 2018, ni la liberté de prendre l’éventuel/le (é)lecteur/trice pour une nunuche n’ouvrant le dico que pour vérifier une orthographe en loucedé au Scrabble, en grattant les deux paragraphes incontournables d’un plan prépa HEC classique en trois parties, sur la lecture qui libère, et l’écriture qui donne le Savoir, bref l’affranchissement sous d’autres angles de caméra, histoire d’aller un poil plus profond, au-delà du tarif des PTT qui ont vicieusement augmenté juste pour les cartes de voeux des pas précautionneux qui n’avaient pas stocké des timbres à validé perpétuelle (les moches sans valeur faciale, juste la couleur, rouge pour le tarif « normal », vert pour le pas cher supposé plus lent mais ça m’étonnerait que les employés de la Poste se cassent la rénette à trier les lettre et cartes postales pour les envoyer en train plus ou moins rapide) pour pouvoir souhaiter bonne année avec élégance littéraire et sans recours à l’électronique nucléaire pour quelques décennies, voire les siècles et les siècles, comme on lit dans LE Livre.
PS/Bonus : si y’avait seulement que le Père Noël, comme ordure, en ce bas-monde …