Pas le temps d’écrire un blabla long comme un discours de notre président prodige (ce n’est pas une critique, on peut lui reprocher des trucs, mais pas de ne pas communiquer comme il faut pour être plébiscité par au moins 51% des veaux, ce qui est un des éléments de sa fiche de poste), mais ça peut quand même ne pas être aussi inutile qu’un twit (de) politique, de gratter 3 lignes sur comment (se faire) lâcher (par) les sites internets (en principe) pour adultes.
1. Facebook : LE réseau social interdit aux moins de 18 ans est aussi addictif que la presse de caniveau pour ceux qui savent lire ou le foot à la télé pour les autres, mais il est enfantin de s’y faire bloquer, plus ou moins durablement, en montrant un téton sans certificat médical. Les vrais Network-Victims continuent à zoner un temps bien qu’elles ne puissent plus s’y exprimer, ni même commenter, ni « liker », mais, sauf à s’être fait carrément éradiquer, ce qui nécessite d’être vraiment très délinquant.e et/ou très maladroit.e, le blocage n’empêche pas de s’inscrire sur les sites de e-ceci ou e-ceux-là via son profil Facebook, devenu une sorte de carte d’identité dans le monde virtuel,
2. Les truc pour s’entre-montrer des photos genre Instagram : le plus simple, c’est de faire comme pour les micros espions et autres caméras cachées, de couvrir le trou de la caméra du téléphone portable, soit avec un bout de scotch, soit en achetant une coque de protection (au demeurant indispensable sauf à vouloir changer de gadget fragile encore plus souvent que l’obsolescence programmée ne l’impose) à rabat masquant l’objectif.
3. Twitter : c’est plus compliqué de se désintoxiquer, et le truc semble devoir survivre malgré les rumeurs de faillite, mais on peut s’en dégoûter rapidement en choisissant « bien » les profils auxquels on s’abonne, en concentrant ses « following » sur des robots et militants de trucs politiques et sportifs, et sur des communicants vendeurs de ceci ou ça …
4. Youtube : si on est vegan courant con…temporain salade de broco sauce yusu, s’abonner à la gourmande chaîne INA de feu la télé-cuisinière Maïté, sinon contre l’addiction au blabla à l’écran tout est bon, y’a même du cochon … ceci médit, y’a plein de trucs super dans YouTube, même des films invisibles à la télé et pas trouvables en dvd, de la musique moins lamentable que sur les chaînes spécialisées, et du replay de sport à la TV d’avant le sponsoring généralisé du foot par le pétrole radical.
5. Les messageries genre mail, sms, et assimilé.e.s … déjà, débrayer les avertisseurs d’arrivée de nouveau message, paramétrer les sonneries pour reconnaître vos proches désœuvrés (dont 99% des messages sont strictement superflus), votre pote suicidaire (dont 1 message devra vraiment être traité en urgence), et vos contacts professionnels utiles, envahissants, casse-bonbons ou encore plus superflus que les photos de chats de vos copines … Ensuite, chacun son truc, y’a des applis pour poubelliser automatiquement des paquets de messages, mais on peut rater l’avis d’héritage d’un oncle inconnu milliardaire au BotsuKistan, un appel de Julia Roberts sur un malentendu, ou une invitation de l’Elysée pour faire le bouche-trou à un pince-fesse …
6. LinkedIn (ou Viadeo, si ça existe encore, ou la même en chinois, si on aime l’exotisme) : le meilleur moyen pour ne plus perdre son temps à y surfer, c’est d’aller y surfer … en 5 minutes on a compris que ça sert essentiellement quand on cherche un job et qu’on veut vérifier qui d’autre est sur le coup (pas besoin d’être sorcier pour voir qui met à jour son profil, donc n’a pas grand chose à faire, et qui suit qui, poste quoi, donc chercher où …).
7. Les trucs pour millenials : no comment, si t’es pas millenial, c’est pas possible d’y rester plus de 12 secondes et demi, le temps de trouver où cliquer pour se désinscrire (le seul truc bien avec ces débileries pour victimes de youtubeurs en short, c’est qu’il est moins difficile de les quitter que de se faire oublier par un télévendeur de mise aux normes de lunettes de chiottes).
8. Les (autres) trucs pour vieux (que facebook), genre Foursquare/Swarm ou pires : d’abord, vérifier l’encombrement de mémoire directement lié à ces applis … et si ça ne suffit pas à calmer … diviser par deux le nombre d’usages quotidiens, tant qu’on ressent pas de sensation de manque … puis supprimer l’appli …
Bref, mais on trouvera facilement plein de variations beaucoup plus gavantes, dans la presse plus ou moins crédible ou sur Medium ou autre mur des Geeks, confirmant que c’est aussi difficile de lâcher les drogues virtuelles que les autres saletés qu’avalent vos gosses au neurone plus fin que la taille en quantités abracadabrantesques à toute heure y compris celles réputées « des repas », que de trouver une station Velib’ en ordre de marche ou un.e politicien.ne capable, mais le meilleur plan, c’est quand même d’acheter un appareil du genre à être tout le temps en mise à jour système et/ou actualisation d’applis, trop énorme pour être utilisé discrètement ou d’une seule main (franchement, écrire ses mails en conduisant avec une tablette sur les genoux, c’est sportif), et dont le clavier réel ou virtuel est fait pour des doigts de nain.e tatillon.ne.
RF – 23 (déjà ?) janvier 2018 (et ouais, ça file …)
PS : pour décrocher des bons blogs, c’est comme du croissant avec le café, si c’est gratuit, c’est dur de lâcher …