Il semblerait qu’une vieille loi suisse, probablement du temps où l’on ne mangeait pas tous les jours trop riche (honni qui « de riches » y pense) dans ce qui fut une petit pays montagnard pauvre exportant des mercenaires et exilant des restaurateurs, avant de pouvoir s’offrir d’importer des travailleurs saisonniers et des people défiscalisés, qu’une vieille loi suisse, écrivais-je (je répète pour les ceusses dont ça épuise le neurone de suivre une phrase de plus de 2 lignes avec moins de ponctuation inutile que dans un twit de/pour geek en short), autorise la consommation de viande de chat, sous la réserve qu’on « possède » le chat (probablement pour éviter les guerres tribales pour vol de chat).
Un restaurateur suisse astucieux (d’aucuns hurleront au pléonasme, d’autres à l’oxymore, peu importe) ) a trouvé comment contourner la loi pour servir du chat à ses clients, et en faire un argument publicitaire (il y a des paquets de gens dans le monde que ça choque moins de déguster du chat « humainement » élevé et aimablement trucidé, que lorsque vous et moi avalons des huitres vivantes, non sans les avoir torturées au couteau, puis au citron ou au vinaigre, et au moins autant de gens qui consomment de la viande ou du poisson provenant d’animaux libres capturés sauvagement ou élevés dans des conditions sordides pour que ça nous coûte moins cher, transportés dans des conditions abominables, assassinés dans de scandaleuses souffrances inutiles, parce que tout le monde s’en bat les steaks) : il suffit de faire signer aux convives un certificat d’adoption du chat à la commande du menu, car peu importe qu’il soit mort ou vif, la loi ne précisant pas si l’on doit être propriétaire du chat vivant pour être en droit de le bouffer.
Bref, puisqu’on a le droit de servir, et de manger du chat, à Davos … haro sur les fatcats ! Un bon référendum sur internet vitfait dans chacun des pays d’où viennent les people de Davos, et je suis sûr que les citoyens raisonnables des pays en question vendront volontiers leurs politiciens, milliardaires et autres petits et grands maitres du monde et déférents serviteurs y afférents pour en faire de la viande des Grisons …
Je dis pas que toute la viande de tous les participants aux mondanités globales en montagne suisse est très appétissante, je dis qu’avec une bonne raclette, en fondue bourguignonne roborative, ou en saucisse dans une crêpe à bronzés, après une journée de ski au grand air glacial, on doit pouvoir faire passer pas mal de bidoche aux touristes, et qu’on peut congeler pour consommation personnelle ultérieure, ou exporter en lasagne dans des pays pas trop regardants question normes alimentaires, par exemple …
Bouffez les fat cats !
Reno – 23 janvier 2018
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