Le truc bien, avec les dictateurs, c’est qu’ils finissent fatalement, forcément fatalement, même les plus furieusement coriaces, par passer l’arme à gauche, et que, quelques décennies plus tard, quelqu’un finit fatalement par en faire un livre, une BD, et/ou un film férocement hilarant.

Pas que reconstruire un gouvernement, sinon un pays raisonnable sur les ruines de leur délire parano sanglant option culte de la personnalité et flingues dans tous les tiroirs, soit un fleuve (Amour ?) tranquille, mais c’est plus rigolo à tenter, sinon plus faisable, que d’essayer de remettre en route une économie, sinon un pays, bousillée par des décennies de social-affairisme clientéliste option démagogie à tous les suffrages et crise de jeunisme tous les cinquante ans, sinon tous les printemps.

Bref, si la politique en particulier, l’état du monde en général, voire la vie de tous les jours et plus si affinités ne vous font pas trop rigoler entre deux « 1er avril »‘, lisez la BD (made in France, Madame !) et allez voir le film « Staline est mort », c’est pas tous les jours qu’on a droit à un petit bijou d’humour noir sur fond de grande Histoire avec un casting phénoménal et des dialogues à s’en dévisser la prostate, option bonne nouvelle.

Reno – 17 avril 2018