Bien sûr, il faudrait être un âne sacrément borné pour ne pas reconnaître des qualités aux (multinationales, publicitaires, et autres lobbyistes élus et/ou stipendiés des) clopes, même évidemment coupables de paquets de crimes contre l’humanité, en écho à des temps où elles participaient d’un certain esprit de liberté moins encadrée, de contestation moins téléguidée, de fraternité moins imposée …
Bien sûr, toutes les puanteurs ne se valent pas, et il peut même arriver que la fumée d’un tabac de pipe au coin du feu soit assez agréable, que l’odeur d’une clope mentholée ou d’une herbe plus ou moins légalisée soit moins pestilentielle que l’horreur d’un cigarillo à un comptoir, l’abomination d’un cigare dans un restaurant gastronomique ou sur une terrasse de bistrot de pays où cette délinquance irrespectueuse n’est pas interdite et chassée à grands coups de pied où je pense, que la monstruosité des remugles de fringues, cheveux ou draps souillés par des drogué.e.s au tabac dans un lieu clos genre ascenseur, salle de réunion, ou chambre d’hôtel.
Bien sûr, toutes les cendres ne se valent pas …
Bien sûr, chacun.e est libre de choisir sa méthode de suicide plus ou moins assisté.
Mais il faut bien dire que les mégots métastasant partout ne génocident pas que tout ce, tous ceux, toutes celles qu’ils touchent après avoir été balancés dans la nature par de sentencieux salopards toxiques, de simple(t)s connards puants, ou de vrai.e.s frustré.e.s en manque d’organe à sucer.
Bref, c’est la journée anti-tabac, qui n’est probablement qu’une journée pro-tabac déguisée par d’habiles propagandistes au bras d’efficaces lobbyistes, sous le nez de gentils naïfs surfant sur des sites pour enfants de plus de 18 ans mais s’indignant sur commande comme des gosses de pré-maternelle …
Une petite clope avec le café ?
RF – 31 mai 2018
PS : la clope, quelle saloperie.