Que sera, sera … forcément, fatalement, mais quand même, on aimerait bien savoir vers où l’on va, non ?
L’équipe de France et ses apparatchiks feront-t’ils, comme en Corée/Japon en 2002, la fête dans les boites de nuit et les restaurants ruineux ?
Les joueurs n’ayant rien prouvé depuis un moment auront-ils à coeur de réussir quelque chose, et la tête et les jambes pour le faire ?
Les fans de foot-spectacle à la télé auront-ils leur quota de jambes de millionnaires à poil, d’exhibition de poitrines musclées en tee-shirt mouillés, et de nymphettes se trémoussant dans les gradins ?
Va-t’on vers un replay de 1998, une marche triomphale vers un succès peu contestable, sinon parce que gagner une fois, à domicile, quand on est un grand pays dont les joueurs sont individuellement tous de niveau mondial, est le minimum syndical, même les Anglais on réussi (en 1966).
Les Bleus de 2018 nous offriront-ils un trophée arraché avec les dents, après un parcours difficile, comme leurs prédécesseurs de l’Euro 2000 ?
On verra bien …
RF – 16 juin 2018
En attendant, France 2 – Australie 1
On a gagné (et c’est tout ce qui compte, même si ça serait bien que nos mercenaires parlent la même langue et jouent un peu ensemble au foot avant la fin du premier tour), avec un but grâce à l’arbitrage vidéo, et un autre tout pourri validé par la techno de contrôle de passage du ballon « Goal Line Tech » : on est la Foot Tech Startup Nation !
Tout ça rappelle furieusement la coupe du monde de l’année du coup de boule de Zidane, en 2006, avec un début poussifissime mais suffisant pour passer le premier tour face à des équipes moyennes sans se ridiculiser comme les stars millionnaires capricieuses en Corée/Japon en 2002 et pire en Afrique du Sud en 2010 : des buts de daube pour des victoires tirées par les poils d’où je pense, un sélectionneur autant critiqué que ses joueurs par les experts sur canapé, des paquets de blablateurs à la Télé et de bonimenteurs derrière micro, mais une équipe qui fait le job (en 2006, bonhomme de chemin « à l’italienne », sans panache, mais jusqu’en finale qu’on aurait pu gagner sans la déconnade du Zizou national) …
Je ne regarderai pas les jambes de millionnaires fatigués par des soirées à faire la fête, ils ont une fâcheuse tendance à faire la troisième mi-temps avant le match mais ton approche m’a beaucoup amusé ☺