Boris, si c’était un Beatles, ce ne serait évidemment pas (Sir) Paul, trop policé, moins encore John, trop politisé, et pas plus George, beaucoup trop posé … plutôt Ringo, dont il a un peu le look après un passage par FaceApp et 20 ans de malbouffe.
En même temps, les Rosbifs (sont on connaît les goûts de ch… dans à peu près tous les domaines) ont majoritairement voté pour le Brexit, et les parlementaires n’ont rien trouvé de moins pire à désigner que Boris pour faire le job, après les petits tours et puis s’en va de Dancing Queen May, alors si vous n’aimez pas ça, allez voir « Yesterday » au ciné et ne pompez pas l’air à ceux qui aiment les Beatles, Boris, et/ou les Rosbifs même (surtout) quand ils tournent mabouls.
Et puis, la démocratie, parlementaire représentative ou plus directe, c’est le respect du choix majoritaire, même si la majorité est un tas de crétins en mode « Twist and Shout » au neurone de méduse échouée victimes du naufrage de l’éducation, de la cacophonie des idées fixes ou vaporeuses mais électoralement et médiatiquement dominantes, et de stagiaires communicants via pin’s qui parlent à la télé et dans les meetings.
Bref, peu importe que vous, moi, ou quiconque ayant un micro ou un clavier pense, raconte, ou braille ceci, cela, ses contraires, ou des restes, ou que Ringo était un batteur assez médiocre et que d’ailleurs les Beatles ne valaient pas les Stones, Boris Johnson Ringo est à Downing Street, pour mettre en musique le Brexit d’ici au 31 octobre, et il va vraisemblablement mettre son poster de Maggie dans les toilettes comme à son habitude de conservateur britannique n’ayant rien à cirer des conventions des vieux schnocks et à peine plus de respect pour les lubies des petits cons, tout le reste est littérature, bla-bla de/pour fonctionnaires européens, et Rule Britannia.
RF – 25 juillet 2019
PS : If you can’t avoid Boris, enjoy Boris …